Déjà réalisateur de son 3éme long métrage à seulement 33 ans, Joe Begos parvient à livrer un objet sympathique mais qui peine parfois à trouver son rythme…
Alors que la ville voit circuler une nouvelle drogue, un vétéran du vietnam et ses amis vont devoir protéger le siége de leur organisation, ainsi qu’n adolescent contre un trafiquant de drogue et ses son « armée ». Et ça va être la joie !
Si le pitch renvoie évidemment un peu au Assaut de Carpenter, c’est le réalisateur lui même qui affirme avoir, avec ce film, voulu rendre hommage à celui qui reste un des grands réalisateurs du cinéma de genre. Force est de reconnaitre qu’il a plutôt bien digéré son influence et parvient à livrer ici un film efficace et plutôt bien branlé… sauf quand il s’embarque dans des idées absurde. Notamment lors d’une séquence noyée, comme une bonne partie du film, dans une lumiére rouge et bleu, mais aussi dans une obscurité rendant 5 bonnes minutes du film totalement illisible. Sans les dialogues, impossible d’y voir ou de se représenter quoi que ce soit.
Et ce genre de petits soucis se reproduit à plusieurs reprises, en plus d’un manque de rythme criant à certain moments. Pas de quoi gâcher totalement le plaisir de visionnage cependant. parceque lorsque le film s’emballe, il y va sévère et s’avére autrement plus jouissif que de nombreuses bandes du genre. Il faut dire que son casting de gueule des années 80/90 à fier allure là dedans et sont employés à leur juste valeur. VFW n’est pas le film de l’année mais il restera comme un hommage efficace et assumé !