Après cinq années marquées par plusieurs suites ou préquels moyennement accueillis par la critique, Pixar renoue enfin avec l'originalité en nous livrant Vice-Versa, une pure merveille atteignant le génie des précédentes réalisations de Docter comme Monstres & Cie et Là-Haut, ou encore Wall-E, dont il avait écrit le scénario.
Comme vous l'avez compris, l'intrigue si situe en partie dans la tête d'une pré-adolescente en pleine crise, dirigée par ses émotions et par tous les ouvriers qui constituent son cerveau. Voilà un concept on ne peut plus original et formidablement bien exploité. Le scénario, débordant d'inventivité, est bourré d'idées amusantes telles que le studio de tournage des rêves ou le hangar des pensées abstraites qui nous offrent quelques scènes franchement poilantes (j'aime particulièrement le running gag de la chanson publicitaire). Véritable ode à la mélancolie, ce film risque également de vous faire verser quelques larmes derrière vos lunettes 3D, puisqu'il s'avère, comme toujours chez Pixar, extrêmement touchant, voire assez sombre par moments... Tout cela est aidé par un doublage excellent, avec un casting français de qualité réunissant Charlotte Le Bon (Joie), Marielou Berry (Tristesse, ma préférée), Mélanie Laurent (Dégoût), Gilles Lelouche (Colère) et Pierre Niney (Peur), tous géniaux dans leur prestation. Les comédiens ressemblent même étrangement aux personnages qu'ils interprètent... Enfin, j'ajoute que la musique composée par Michael Giacchino est absolument sublime !
En cette période de fête du cinéma, je recommande chaudement Vice-Versa, véritable condensé d'inventivité et d'émotions, remarquable visuellement. Un chef-d'œuvre du cinéma d'animation (et du cinéma tout court ?) qui ravira petits et grands. Foncez !
L'article sur mon blog