Retour inespéré du grand Pixar après des années de pilotage automatique. Le studio montre qu'il est capable de transformer les concepts les plus casse-gueule (pas d'action explosive, de grands méchants, des allégories des émotions d'une pré-ado de 11 ans qui vient de déménager à l'autre bout des Etats-Unis) en film aussi divertissant que profond. Le film est une fois de plus visuellement hallucinant, pas forcément d'un point de vue technique mais dans ses concepts et sa direction artistique (les souvenirs sous forme de Zuma, les "îles", le passage dans la chambre de la pensée abstraite)