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Dead alert
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Métamorphose pubertaire : le chaos s’installe dans le quartier cérébral.
Dommage que l’estime de soi se réduise à la pensée positive. Ce nouvel opus, Vice Versa 2 rejoue la même trame à celle du premier film et ne surprend pas. les émotions adolescentes sont plutôt bien représentées, imagées... mais le problème qui fait coïncider l’entrée dans la puberté avec l’apparition de nouvelles émotions ( la peur de déplaire, la honte, l’ennui, ..l’anxiété ..) c’est que c’est assez gentillet. Malgré l’alerte rouge puberté et la mise à l’épreuve de l’estime de soi et de l’amitié, c’est sage. Sans aspérités ni remous des pulsions ni questionnements sur la sexualité, sans autre désir autre la socialisation. Sans aborder l’important sujet de la santé mentale. Moins poignant, aussi. Une manière un peu trop superficielle d’envisager les affres de la puberté et de l’adolescence. Moins de poésie, de fantaisie donc des moments de grâce absents. Le propos assez édulcoré et les questions métaphysiques que l’on trouvait dans le premier film tirent à présent vers un programme de développement personnel que de tempête de la psyché.
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le 11 juil. 2024
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