De la famille Bedos, je connaissais le père et le fils, mais pas la fille : c'est (malheureusement?) chose faite avec « Vicky », comédie légèrement dramatique et probablement autobiographique à pas mal d'égards. Comme quoi, le talent n'est pas toujours héréditaire, car rarement j'ai eu l'occasion de voir spectacle aussi pauvre, triste, d'une platitude de tous les instants dans ses dialogues comme ses situations, seules quelques visions pouvant faire sourire
(et encore, cette histoire de vagin auquel l'héroïne parle : WTF??!!).
Pourtant, ne serait-ce que par son récit d'émancipation, son éloge de la liberté, le film devrait fonctionner ne serait-ce qu'un peu, mais non.
Il faut dire que de s'accorder le rôle principal n'était probablement pas l'idée du siècle pour Victoria Bedos, tant celle-ci est fade, transparente. C'est mieux du côté des seconds rôles, les seuls à apporter un peu de substance à l'ensemble, la présence de François Berléand, Chantal Lauby et à un degré moindre de Jonathan Cohen amenant un semblant d'humour et de personnalité à un titre particulièrement insipide. Allez, quelques textes de chansons sont plutôt sympas... et c'est à peu près tout. Bref, si l'avenir me donnera peut-être tort sur les réelles capacités de la jeune Victoria, en attendant, difficile d'avoir une quelconque attente la concernant après un tel gadin quasiment à tout point de vue.