Dans le Woody Allen des années 2000, les femmes sont victimes de leurs pulsions quand les hommes assument les leurs...
A la manière des autres œuvres du réalisateur, critique sous 2 prismes :
- Woody et les femmes,
- Woody et la psychanalyse.
Woody et les femmes
Woody Allen est amoureux des femmes, surtout quand elles sont dans les canons de l'époque.
Après Match Point, retour de la blonde Scarlett Johansson proche de son rôle précédent avec le réalisateur. Entre femme tourmentée par ses passions, ses pulsions sexuelles et son romantisme existentialiste.
En quelque sorte l'antithèse de la brune Rebecca Hall (hantée par ses désirs mais gouvernée par sa raison).
Mais si proche de la tout aussi brune Penélope Cruz (dirigée uniquement par ses pulsions).
A l'arrivée, la femme selon le réalisateur demeure viscéralement :
- soit prude, soit enflammée, mais jamais d'une franche stabilité
- enfantine,
- romantique.
Woody et la psychanalyse
Thème totalement absent, comme rarement ^^
A l'arrivée, Vicky Cristina Barcelona est une oeuvre remplie de clichés :
- la femme est cristallisée sous un prisme binaire,
- l'homme ne vaut pas mieux (il est attaché à "l'argent", à la "tech" ou à ses désirs sexuels),
- Barcelone est érigée en capitale du tourisme culinaire, architectural, pictural ou musical. Un vrai catalogue pour y rameuter la terre entière.
Bref un film pour les amateurs des plastiques des beautiful people.