Oppressante spirale ordalique pour conjurer l’ennui et la fracture du temps.Victoria, une vertigineuse immersion dans l’urgence de vivre.
Tourné en un seul plan séquence, une performance réussie. On a le sentiment d’être plongé au cœur d'une nuit presque infernale, avec ces jeunes berlinois et avec Victoria. Une jeunesse qui cherche du sens à la vie sans le trouver, semble se perdre dans les extrêmes pour se sentir exister dans ce franchissement des limites flirte avec le risque de se perdre .Est -ce une confrontation symbolique et réelle à la mort pour mieux se sentir vivre ? Un comportement ordalique prenant sa source dans le désir de jouer avec la mort paradoxalement pour se sentir "vivre" même dans la transgression de la loi ,(comme dans le film)