Le film est avant tout une grosse tentative graphique et technologique ratée. Les angles de caméra sont douteux ( Pitof a inventé le gros-gros plan, aussi inexpressif qu'improbables) , le numérique est utilisé tellement à outrance qu'il en est ridicule et rate totalement son rôle, l'esthétique prend un parti moyen-âgeux mélangé à de l'ancien régime, ce qui est d'après moi non-seulement faux historiquement, mais aussi assez maladroit. Malgré ça, le filtre sépia passe pour moi même s'il est largement abusé.
L'histoire se révèle sur le papier intéressante (ce n'est pas un film à proprement parler sur Vidocq) mais se révèle totalement ratée. La fin démonte toute l'intrigue du film pour moi, les lieux communs et les facilités s'accumulent et le film mélange sans conviction le surnaturel, l'horreur et le réalisme.
Ce n'est pas le pire film que j'ai vu, mais n'empèche que Vidocq est un gros ratage qui tâche une fois de plus l'image de l'exception culturelle française.