Civière sans retour
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Voici donc le premier film de Takeshi Kitano en tant que réalisateur.
On dit que le premier film est un puits dans lequel le réalisateur en devenir met toutes ses caractéristiques, tous ses questionnements, ses peurs, tel un miroir de son conscient et de son inconscient.
Si cela n'est pas toujours le cas (du moins, pas entièrement), ici, l'on peut dire que ... oui.
Noir, violent, sanglant porté par une figure masculine jusqu’au-boutiste, seule, taciturne, radicale et prête à tout pour sa vision de l'honneur et de la justice, ce film lui ressemble.
Azuma est seul, même sa hiérarchie ne le couvre pas (et pour cause, il est réellement un violent cop !). Il poursuit pourtant des auteurs de crimes beaucoup violents que lui, responsable d'un meurtre (celui de son ami) et d'un viol (commis sur la sœur de ce dernier).
Si certaines scènes sont insoutenables pour des personnes sensibles, les passages en introspection d'Azuma sont mémorables.
Ce film est à voir absolument avec une mise en garde pour les plus sensibles.
Créée
le 30 juin 2018
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