Des agents secrets britanniques se font assassiner aux quatre coins du globe, l’agent 007 est missionné pour enquêter et trouver le coupable. Son enquête va le mener d’Harlem jusqu’en Louisiane…

Après Sean Connery et George Lazenby, c’est au tour de Roger Moore de leur succéder et pour ce 8ème opus de la saga, on y retrouve aux manettes (pour la 3ème fois) Guy Hamilton (il en réalisera 4), après Goldfinger (1964) et Les diamants sont éternels (1971).

Début des années 70 oblige, la blaxploitation bat son plein, est-ce une raison pour laquelle tous les méchants du film sont noirs ? Cela peut paraître anecdotique, mais c’est la première fois qu’ils sont en majorité dans l’univers bondien (ce qui n’est pas pour nous déplaire). Autre changement et de taille, vous l’aurez compris, c’est la présence de Roger Moore, avec son habituel flegme aristocratique british et un humour… que l’on aime (ou que l’on déteste). Ajouter à cela, la présence de M & Moneypenny, mais l’absence totale de Q, ainsi que de tous ses gadgets (hormis une montre électromagnétique), sans oublier l’absence du MI6 (puisque James Bond reçoit son ordre de mission à domicile), enfin, on pourra aussi signaler la superbe chanson du générique composée par Linda & Paul McCartney.

Pour le reste, le film s’avère assez inégal, soit il ne se passe pas grand-chose soit les scènes y sont étirées plus que de raison (la scène des hors-bords dans le bayou en est l’exemple parfait, la séquence dure 12min et on finit carrément par oublier que l’on est en train de voir un James Bond et pour cause, on ne le voit quasiment jamais au détriment du Sheriff Pepper qui est de chaque instant). Le film est clairement divisé en deux parties, une première qui prend (trop) le temps de poser les bases quand la deuxième s’avère bien plus soutenue. Ajouter à cela, tout le folklore de la Nouvelle-Orléans dont on aurait pu se passer.

Le film diverti mais se perd en longueur, cependant on appréciera grandement d’y retrouver le joli minois de Jane Seymour (22ans lors du tournage) en diseuse de bonne aventure.

(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2022)

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Le cycle 007 avec Roger Moore au complet :

Vivre et laisser mourir (1973) ★★☆☆

L'Homme au pistolet d'or (1974) ★★☆☆

L'Espion qui m'aimait (1977) ★★☆☆

Moonraker (1979) ★★★☆

Rien que pour vos yeux (1981) ★★☆☆

Octopussy (1983) ★★★☆

Dangereusement vôtre (1985) ★★★☆

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le 9 sept. 2022

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