L'US Marshals Madelyn Harris est chargée d’escorter un criminel qui va témoigner contre un parrain de la mafia. Le trajet en avion ne va pas se passer comme prévu…
Y-aurait-il un bug dans la matrice ? Comment se fait-il que ce petit film (à l’échelle Hollywoodienne, un budget de 25 M$ est dérisoire, compte tenu de son casting) ait pu être réalisé par Mel Gibson et bénéficier ainsi d’une exploitation en salles en lieu et place d’échouer sur une plateforme ? Car à bien y regarder de plus près, vu son faible potentiel et sa réalisation low-cost, c’est clairement là qu’il aurait dû finir…
Pourquoi Mel Gibson (dont on n’attend plus rien après ses innombrables frasques) est-il allé se fourvoyer là-dedans (au regard de sa filmo en tant que réalisateur, ça n’a aucun sens). Côté réalisation, on l’a connu plus inspiré mais le faible budget alloué au film (moins le cachet des acteurs) explique bien des choses. A commencer dès le début du film (histoire de ne pas être surpris par ce qui va suivre pendant 90min), on assiste à un face à face entre Topher Grace et un renne reconstitué en CGI tout pérave. Si vous pensiez avoir tout vu, la scène finale vaut à elle seule de se coltiner l’entièreté du film
(l’atterrissage en urgence du Cessna, à travers une séquence délirante, WTF, irréaliste et terriblement laide, là aussi, à l’aide de CGI torchés à la truelle).
Enfin, côté scénario, c’est d’une platitude abyssale (le synopsis et la bande-annonce spoilent tout) et semble avoir été écrit sur un coin de table tellement c’est archi balisé et convenu. Tout est prétexte à mettre en scène un huis clos en altitude, sauf qu’il ne se passe rien et qu’il faut bien meubler pour pouvoir tenir 90 (longues) minutes.
Vol à haut risque (2025) semble avoir été réalisé sans le moindre effort ou recherche artistique, digne des DTV des 90’s qui venaient s’échouer dans l’indifférence générale dans les rayonnages de nos vidéos clubs.
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