En échange d'une immunité, un comptable accepte de témoigner contre son ancien patron. Il est escorté par une marshall dans un petit avion où le pilote n'a pas une gueule de porte-bonheur...
Après l'excellent Tu ne tueras point, il est étonnant de revoir Mel Gibson derrière la caméra dans un projet aussi peu ambitieux, qui sent bon les années 1990, avec un Marky Mark qui en fait des caisses, jusqu'à s'être rasé partiellement le crâne pour suggérer une alopécie. Le tout dans un film très court, à peine 90 minutes, mais cela suffit tant le résultat ne tient pas sur grand-chose, entre une Michelle Dockery mâchoires serrées, Topher Grace qui a l'air ahuri, et c'est à peu près tout.
L'essentiel de l'action se passe au sein du petit avion, qui doit affronter à la fois les intempéries à l'extérieur, la neige menace, et celles à l'intérieur. Y compris dans les communications avec la terre ferme, mais on sait très bien comment tout cela va terminer, tant le résultat est prévisible et ne mérite pas une seconde vision.
Cela dit, on ne s'ennuie pas, c'est ça, en partie grâce au cabotinage de Mark Walhberg, mais si on reconnait à travers quelques plans une des thématiques de Mel Gibson, à savoir filmer la douleur, je n'arrive pas à comprendre ce qui a pu l'intéresser dedans, car c'est un peu mieux réalisé qu'un DTV. Espérons que ça soit une commande afin de réaliser quelque chose de plus ambitieux...