Rien à voir avec la dénonciation virulente des pratiques financières contenue dans le premier volet de Wall Street, dont le seul survivant reste Michael Douglas.
Ici, Oliver Stone s'est sacrément assagi, pour ne pas dire embourgeoisé. Il privilégie clairement les problématiques familiales et sentimentales, au détriment de l'analyse et du pamphlet.
Résultat : un blockbuster boursier assez instructif mais sans âme, lesté d'un happy end aussi indigeste que malvenu.
Shia LaBeouf et Carey Mulligan manquent cruellement de charisme, et même l'insubmersible Gordon Gekko semble bien émoussé.
Une suite qui ne rend pas honneur au film original, emblématique des années 80.