Voici l'épique adaptation cinématographique de la franchise vidéoludique phénomène développée et publiée par Blizzard Entertainment, confiée au cinéaste et scénariste Duncan Jones (Moon, Source Code) au petit budget de 160 millions de dollars. Le blockbuster Warcraft prend place dans un monde imaginaire de type médiéval-fantastique inspiré de Donjons et Dragons et de Warhammer. L'histoire retrace l'invasion du royaume Humain d'Azeroth par les Orcs venus du monde parallèle de Draenor. Ainsi commence cette saga spectaculaire sur le pouvoir et le sens du sacrifice, dans laquelle la guerre a de nombreux visages et où chacun se bat pour défendre sa cause.
Côté casting nous reconnaitrons Travis Fimmel (The Experiment, La Route sauvage) qui incarne Lothar à ses côtés la belle Paula Patton (Mirrors, The Do-Over) qui campe l'orc Garona, Ben Schnetzer (La Voleuse de livres, Snowden) dans le rôle de Khadgar, Ben Foster (Phone Game, Inferno) est Medivh, le Gardien et Protecteur d'Azeroth, Dominic Cooper (Mamma Mia !, Stratton) campant le roi et Ruth Negga (Isolation, Ad Astra) la Reine. Face à eux, les orcs, Daniel Wu (Purple Storm, Tomb Raider) interprète Gul'dan, Toby Kebbell (RocknRolla, Kong : Skull Island) dans la peau de Durotan, Clancy Brown (Highlander, Stronger) dans le rôle du terrible Main-Noire, Robert Kazinsky (Red Tails, Pacific Rim) en chef de guerre, Orgrim marteau-du-destin et Anna Galvin en Draka.
Dommage, j'aurais pu faire un beau manteau !
Les orcs et les humains se livrent la guerre depuis la nuit des temps. Voyant leur royaume ravagé, quelques factions d'orcs franchissent un portail afin de prendre d'assaut le monde des humains. Ces derniers tentent de résister en se regroupant autour d'un noble chevalier, d'un puissant magicien et de son apprenti. Lors d'un combat avec l'ennemi, ils capturent une femme orc qui leur explique que les divisions règnent dans son propre clan depuis qu'un diabolique seigneur agit en despote. Une faille a exploiter par les humains avant que l'adversaire fasse appel à des renforts.
Eh bien, on rigole avec vous !
C'est une époustouflante saga médiévo-fantastique qui retrace les origines du conflit opposant la Horde à l'Alliance et déploie les nombreux visages de cette guerre, de la soif de pouvoir et du sens du sacrifice. Le fils de David Bowie a tout fait pour rendre l'œuvre accessible au plus grand nombre, en adaptant le tout premier jeu, Jones prend le temps de poser les enjeux et les bases de cet univers extrêmement riche et sans en faire pâlir le rythme global. On ne s’ennuie pas, tant les péripéties et autres révélations de cette guerre de civilisation des deux camps, orcs et humains, qui s’enchaînent sur deux heures de long métrage bien réalisé et doté d'effets spéciaux maitrisés.
De la lumière naît l'obscurité et de l'obscurité, la lumière !