On est réellement bluffé, à la vue de ses 140 minutes, où pas un seul temps mort ne vient briser ce
Seulement six mois après l'univers de la boxe avec l'excellent Fighter (2011) de David O. Russell (récompensé par deux Oscars et deux Golden Globes), c'est l'univers du free-fight qui nous ouvre les portes, via le film de Gavin O'Connor (Le prix de la loyauté - 2008), à travers lequel on suit (comme avec le film précédemment cité, deux frères unis par un même but, celui de remporter une épreuve sportive, celle du sport de combat).
Warrior (2011) est une petite bombe totalement inattendue de la part du cinéma Hollywoodien, portée par une histoire brillamment écrite à travers laquelle on suit le destin de deux frères, séparés depuis plusieurs années, tous deux ont grandis au sein d'une famille déstructurée avec un père alcoolique. L'aîné a fondé une famille et est professeur de physique quand le second est parti faire la guerre en Irak. Ce dernier, de retour aux Etats-Unis, décide de participer à un combat de MMA, (des arts martiaux mixtes, à savoir un mélange de jiu-jitsu, de kickboxing, de muai thai, etc), il ne s'attendait pas à tomber sur son grand frère, lui aussi inscrit au combat afin de remporter le gain et ainsi sauver sa famille de la misère. Tous deux vont alors régler leur compte sur le ring, au final il ne pourra en rester qu'un, leur lourd passé ressurgit aux côtés de leur père (ex-alcoolique et renié par ses propres fils). On est réellement bluffé, à la vue de ses 140 minutes, où pas un seul temps mort ne vient briser ce magnifique drame familiale brillamment mis en scène (les scènes de combats sont sidérantes), le tout, parfaitement incarné par deux acteurs récemment révélé au cinéma, à savoir le britannique Tom Hardy (Bronson - 2009) & l'australien Joel Edgerton (Animal Kingdom - 2011), avec à leurs côtés, l'émouvant Nick Nolte.
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