Un super-héros lycanthrope combat le mal en utilisant les capacités qui lui sont conférées par une malédiction ...
A l'image des épisodes spéciaux de la série Doctor Who (et l'immanquable A Christmas Carol, 2010) et après le mauvais Doctor Strange in the Multiverse of Madness et le nullissime Thor: Love and Thunder, les studios Marvel produisent, dans le cadre de la phase IV du MCU, un téléfilm autour du personnage de Jack Russell/Jacob Russoff (The Werewolf)
Si le projet est séduisant et différent des précédents, sa construction n'en est pas moins maladroite, bâclée et caricaturale.
Le film est tourné en couleur puis traité en noir et blanc, pour rendre (soit-disant) hommage à la Hammer Film Productions et en particulier aux Universal Monsters comme The Wolf Man (1941), mais également pour éviter une classification adulte (TV-MA) en obscurcissant ainsi les effets sanglants. Le résultat n'est visuellement guère convaincant et l'absence criante de créativité des studios finira par sortir une ridicule et inutile version couleur (2023) ...
L'interprétation est médiocre, jusqu'à vraiment mauvaise.
Seuls les deux principaux personnages principaux sont vaguement développés, tous les autres rendus au rôle de faire-valoir éphémères.
Les dialogues sont navrants.
Les affrontements manquent de clarté.
La musique fait le travail, sans transcendance.
Quelques scènes transmettent une impression bande dessinée (Comics), agréablement.
Les maquillages sont réussis, dans le contexte.
Les décors, peu nombreux, sont soignés.
Une surprise bienvenue en l'apparition improbable du personnage de Theodore Sallis et une conclusion souriante en hommage au Wizard of Oz ne feront pas pour autant oublier la médiocrité de l'ensemble.
La plus belle pour aller danser ...