Quel dommage. Quel dommage que Miles Teller reste coincé dans des navets infâmes comme Divergente. Un talent gâché. Quel dommage que J.K Simmons ne soit pas visible au cinéma plus souvent. Un autre talent gâché. Et surtout quel dommage qu'on ne puisse pas voir des films comme celui-ci tous les jours.
À l'origine de Whiplash, il y a un court-métrage, du même nom, toujours réalisé par Chazelle et avec J.K Simmons. Mais sans Miles Teller cependant, et centré uniquement sur la première scène de grand conflt, la scène où apparait pour la première fois la musique qui donne le titre au film, Whiplash. Résultat, un court-métrage de qualité mais qui ne prend pas la peine de de développer l'intrigue plus profondément, et surtout, sans Miles Teller. 7/10.
Le long-métrage valait la peine d’être réalisé après le court, pour approfondir le thème de la recherche de la perfection. Un long-métrage qui atteint presque cette perfection. Le duo Teller/Simmons est parfait. Un tandem qui ne se calme jamais, ne lasse jamais. Le perfide professeur de musique contre le jeune batteur plein d'espoir, qui rêve d’être le meilleur de tous les temps. Une quête qui ne manque pas d'ambition, la recherche de l'excellence, de la perfection. Mais à la recherche de la perfection, où sont les limites ? On ne respire, on ne lâche jamais le film, qui surprend toujours. Mais si le film est si bon, c'est également grâce au montage excellent, et aux mouvements de caméra rapides, la caméra bougeant sans cesse entre le batteur et le professeur, entre les différentes percussions de la batterie.
Whiplash est un chef-d’œuvre car Whiplash est un film intéressant, intelligent, avec de bons acteurs, un bon réalisateur. Whiplash est un bon film, Miles Teller et J.K Simmons sont de bons acteurs et Damien Chazelle est un bon réalisateur.
9/10, et dès maintenant dans la liste de mes 10 films préférés.
Après cela, Chazelle réalisa un autre chef-d’œuvre, La La Land, mais ça c'est une autre critique à faire.