Comme beaucoup de fois où j'entends parler d'un bon film, je ne regarde ni bande-annonce, ni synopsis. Et en même temps, je ne suis pas sûr que celle-ci aurait pu me préparer à ce que j'allai visionner.
Whiplash raconte le parcours d'Andrew Neiman, jeune batteur voulant acquérir de l’expérience pour faire partie de l'orchestre d'un professeur de son conservatoire, Terrence Fletcher. Hors, celui s'avère être le plus gros fils ... hum,hum comment le dire autrement ? Je pense que vous avez cerné l'idée. A partir de ce fait, le film ne raconte plus réellement les progrès d'Andrew pour devenir le meilleur batteur mais la relation très particulière qu'il a avec son tortionnaire et mentor et ce qu'il doit abandonner pour lui plaire.
Je vais commencé par le plus gros fait hollywoodien lié à ce film, J K Simmons est un très bon acteur. Mais que serait sa performance si en face, nous n'avions pas Miles Teller. Sa prestation a été une révélation pour moi ne le connaissant seulement du blockbuster Divergente où sa prestation ne m'avait pas franchement sauté aux yeux. Quand il frappe ses baguettes contre les caisses, on y croit malgré quelques loupés mais, la qualité du montage nous imprègne de ces scènes de répétition qui se parsème sur l'ensemble du film.
Je n'en dirai pas plus à part que ce film devrait être montré au collège et lycée, il nous ferait sûrement naître quelque enfant de Duke Ellington avec sa bande-son, certes limité, mais tout bonnement contrôlé jusqu'à un final explosif.