Loin d'être une amatrice de jazz, le film était pourtant prenant du début à la fin. D'un côté, un batteur passionné, voire trop, de l'autre un chef d'orchestre recherchant son Charlie Parker, sa perle rare, quitte à employer des méthodes excessives afin de faire dépasser les limites des musiciens croisant sa route. Ensemble, cette relation mènera à la dépression, à un rythme effréné dans tous les sens du terme, et au renvoi des deux personnages. Ce long métrage m'aura fait palpiter plus d'une fois, en étant totalement absorbée par la pression que se subit Andrew et Fletcher. La cadence se sera calmée durant cette discussion finale entre eux deux, devant un verre, où ce dernier partage ses aspirations. Malgré la dureté de ses actes, nous ne pouvons que nous attacher aux valeurs de ce chef d'orchestre ne souhaitant que le renouveau du jazz, genre musical qui se perd. Enfin, la scène finale illustrera que Fletcher a finalement trouvé son Charlie Parker.