Clap. Prise un. Ténors et altos ouvrent le bal
Suivis par les trombones, fulgurantes giboulées
Le cor, la contrebasse qui giclent en déboulés
Sueur brillante qui coule le bronze des cymbales.
Debout sur ses ergots, sa fierté à cinq balles
A grand renfort de coups, insultes dédoublées
Le chef impitoyable, aux âmes chamboulées
Inflige sans remords la pire des cabales.
Mais le génial batteur l’empêche vite de braire
Couvre les mugissements des fugues de sa caisse claire
Alors que côté cour, les cuivres chantent et ronflent.
Le héros nous rappelle qu’il faut partir de la base
Pour enfin maîtriser sa majesté le jazz.
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin… elle triomphe.