Noah Bumbach m'a vraiment surpris ici, je ne connaissais pas du tout le roman qui a servi de matériau pour le scénario du film, j'ai appris par d'autres critiques qu'il était renommé comme infilmable et je crois comprendre pourquoi après avoir vu ce melting pot de genre qu'est White Noise.
Le film en lui-même n'est pas la seule chose qui m'a surpris car j'ai, en effet, pas compris la réception du publique, c'est pas un GRAND film mais il a des qualités narrative indéniables, c'est un film qui ne vous donne jamais raison, qui joue avec certains cliché de mise en scène, comme les voitures paniquées qui renversent leurs poubelles en dévalant la pente du garage, juste pour le fun.
*(Ou encore la scène hilarante du motel où M. Grey prend le temps de se remettre sur les toilettes et baisser son bas, pour faire vivre une grande tradition de tués du cinéma).*
C'est à travers la mise en scène que le spectateur se laisse surprendre par le scénario tout aussi rocambolesque, qui prend place au milieu d'une famille à la dynamique assez particulière, qui donne des dialogues d'une excellente qualité de par le caractère éduqué des personnages, parfois trop éduqués.
Cette même famille qui va vivre tous les scénarios des années 80, de la catastrophe écologique au test en laboratoire qui tourne mal, sans oublier les problèmes dans le couple avec comme seul checkpoint l'hypermarché du coin où tout le monde se réunit pour faire le point sur leurs vies.
En résumé c'est un film assez malin dans la mise en scène pour nous faire vivre un scénario qui part dans tous les sens de la meilleure manière possible