Avec cette suite de đđđđđđ đĄâđ đđđâ: đ”đđđđ đđđ đ»đđđđŠ, on perçoit immĂ©diatement une lĂ©gĂšre amĂ©lioration par rapport au premier volet. Le budget semble plus consĂ©quent, ce qui se traduit par des effets visuels un peu plus aboutis et une rĂ©alisation lĂ©gĂšrement plus soignĂ©e. Le rĂ©alisateur Rhys Frake-Waterfield, fort de lâexpĂ©rience acquise sur le premier film, parvient Ă ajuster quelques aspects techniques, offrant ainsi une Ćuvre un peu plus cohĂ©rente sur le plan visuel. Mais malgrĂ© ces progrĂšs apparents, le film reste engluĂ© dans une mĂ©diocritĂ© difficile Ă ignorer.
Certes, il y a un effort pour donner plus de rythme, mais le scĂ©nario peine toujours Ă convaincre. Les tentatives de monter en tension sont maladroites, souvent Ă©tirĂ©es inutilement, et l'humour noir qui aurait pu sauver lâensemble se fait rare, laissant place Ă des scĂšnes trop prĂ©visibles et rĂ©pĂ©titives. Le film se prend Ă©galement trop au sĂ©rieux sans jamais vraiment atteindre le degrĂ© de folie nĂ©cessaire pour pleinement embrasser son concept dĂ©calĂ©.
En fin de compte, mĂȘme avec un budget plus Ă©levĂ© et une production plus solide, cette suite ne parvient pas Ă Ă©chapper Ă la lourdeur dĂ©jĂ prĂ©sente chez son prĂ©dĂ©cesseur. On est loin d'un vĂ©ritable nanar jouissif.