Véritable barrique de whisky ambulante, le shérif Lou Garou (oui oui) est un bien piètre représentant de l’ordre. Trainant constamment une gueule de bois de tous les diables et ne bougeant que très exceptionnellement le séant de son bureau, l’officier garou est en effet la risée de ses collègues.
C’est lors d’une de ses très rares interventions dans sa petite bourgade de ploucs qu’il va être le témoin de bien sombres évènements. Se réveiller avec un mal de cheveux est assez habituel pour l’agent Garou, se réveiller avec un pentagramme taillé sur son ventre au couteau de chasse l’est, par contre, beaucoup moins. Le saoulard va développer d’étranges symptômes et sentir ses sens s’aiguiser jusqu’à se transformer en une bête sauvage assoiffée de sang … et de gnole. Un Dirty Harry poilu qui picole, fume et s’envoie en l’air tout en prenant soin de faire ENFIN son travail.
Drôle, farci de références et doté d’effets franchement réussis compte tenu du petit budget dont il disposait, Wolfcop est une bonne petite surprise. Une production totalement décomplexée et qui assume complètement son côté nanar. Vivement le second opus qui est d’ores et déjà annoncé.