What they did to me, what I am, can't be undone
Après un ''Origins'' des plus dégueulasses, notre ami le Glouton revient, une fois de plus en solo. Le film est réalisé par James Mangold, à qui l'on doit l'excellent ''Walk the Line'', mais aussi ''3h10 pour Yuma'' ou encore le surprenant ''Cop Land'' (ou Stallone montre tout ses talents de comédiens... Ceci n'est pas une blague). L'histoire se déroule après les événements (ou non événements plutôt) de ''X-Men l'affrontement final'' (vous ne vous en rappelez plus? C'est pas grave, personne ne s'en rappel véritablement). Selon ses propres dires, le réalisateur a souhaité faire un film noir au Japon. A-t il réussi ? Plus ou moins...
Tout d'abord, le film évite de tomber dans la surenchère (à part la séquence du train qui je dois dire est... Jouissif !!!). Les différents arcs narratifs propres à ce genre sont là: poursuites, enquête, rebondissement, plagas dans le corps... Plagas ?!?!?
Mais voilà, patatra !!! Wolvie a toujours le seum de la mort de sa chérie Jean Grey. Et il en fait des cauchemars... Tout le temps. Ces passages sont clairement du second degrés (en tout cas je l'espère) tellement ils sont navrant. Mais bon au bout du compte ça m'a bien fait marrer.
Hugh Jackman est, comme toujours, taillé pour ce rôle. Quant au reste du casting, c'est correct mais finalement personne d'autres n'est au dessus du lot (on retrouve finalement le même problème que dans ''Origins'', à savoir un film servant faire valoir à Hugh Jackman).
Plaisant à voir. Cohérent. Un humour second degrés qui ne nous lâche pas un seul instant. Supérieur à la majorité des blockbusters de cette année, Wolverine oscille entre un monde mature et un univers où le héros est et gagnera toujours, quoi qu'il advienne.
Un film de super héros quoi.