Avec Woody Allen cette fois-ci, nous partons à Coney Island dans les années 50 avec sa plage, ses sucreries, son parc d'attraction ...Le film est pourtant une tragédie.Les couleurs acidulées de la fête foraine répondent à la noirceur du destin des quatre personnages.La lumière qui baigne le film est sublime.Les décors sont magnifiques et très marqués par les années 50 .Cette fête foraine s'avère un lieu de rêve où finalement aucun des voeux des héros se réalisent. La magnifique photographie de Vittorio Storaro est extrêmement travaillée.Si le film tourne autour de 4 personnages principaux, Woody Allen sait comme personne donner une sensation de théâtre à sa mise en scène.Les lumières sont très artificielles mais ce sont celles de la fête foraine.Elles ne sont pas là pour apporter du réalisme. Elles sont ici pour décrire les sentiments des personnages .On trouve aussi dans ce film de très beaux déplacement de caméra.Comme souvent,il n'y a pas assez de rebondissements. Mais, ce Wonder Wheel est un excellent moment de cinéma du début jusqu'à la fin.Vue la tempête médiatique autour du metteur en scène, il faut en profiter.La fin parait comme inachevée, trop tragique mais ça c'est mon côté fleur bleue.Sous ses airs festifs, ce long-métrage cache un scénario bien sombre dans lequel Kate Winslet ,belle dans presque tous les plans,excelle. Encore une fois chez Woody Allen, une touche de mélancolie vient parachever l'ambiance.Les illusions perdues des personnages font mal et la Roue du Bonheur, la fameuse Wonder Wheel ,cette Grande roue continue de tourner dans le parc.