lost river

Apocalypse, destruction, ruines, chaos... Contempler des maisons qui brûlent, un couple qui se déchire, un traumatisme qui refait surface... Un crépuscule se dessine dans le flou du mouvement cinématographique actuel. Imagerie numérique et déstructuration... Poésie évanescente et quête de sens... Incompréhension, espoir, reconstruction... Une certaine tendance ? Une fin qui approche ? Une esthétique passagère ? L'identité de l'image réelle s'évanouit. Le spectateur est jeté dans un labyrinthe sensationnel, perdu dans un mystère qui le fait voyager hors de son fauteuil l'espace d'un instant avant de le recracher dans le monde où la pluie mouille et la douleur dure. Que reste t-il de son passage dans une salle sombre devant cet écran qui lui a renvoyé son monde en pleine face ? S'est-il seulement demandé si son avis sur la médiocrité ou bien le talent de l’œuvre qui lui était présentée restait secondaire au vu d'un flux sans fin qu'il ne peut pas contrôler... A t-il seulement perçu la fenêtre qui lui était offerte, le prisme qui lui permettait de voir le monde à travers les yeux impuissant d'un observateur attentif ? S'est-il demandé pourquoi et comment ce film là s'était retrouvé là, en face de lui ? é ben g kom l'impression que pas devant X-men en fait....