La loi des Trilogies et des prélogies...

Tout comme Star Wars et La saga Seigneur des Anneaux / Hobbit, Hollywood adore poursuivre une trilogie à succès par une prélogie en 3 tomes... Xmen n'échappe pas à cette formule éprouvée, et nous présente Apocalypse comme une sorte de troisième volet de Xmen First Class, d'ailleurs Bryan Singer ne manque de faire référence au Retour du Jedi de 1983 comme étant le chapitre le moins réussi à l'instar de Xmen Last Stand... Donc logiquement Apocalypse devrait être également le moins bon des trois derniers et boucler la saga ? On a plutôt l'impression qu'il est traité indépendamment même s'il s'inscrit dans l'ordre chronologique. les enjeux sont à peu près les mêmes que dans les précédents, en finir avec un Boss de fin de niveau. On notera ainsi une montée en puissance du méchant principal, de Sébastian Shaw (kevin Bacon) dans le 1er en passant par Bolivar Trask (Peter Dinklage) et ses sentinelles, ce troisième (ou sixième?) opus nous présente le Super villain le plus puissant jusqu'alors à savoir Apocalypse (Oscar Isaac) capable de sublimer les pouvoirs des autres mutants, se téléporter et transformer ou déplacer la matière qui l'entoure.

Avec une histoire assez linéaire et moins complexe que Days of Future Past, le film est parsemé de "gags" comme la folle course de Quicksilver filmée en "bullet Time", un morceau de bravoure ayant eu un fort succès dans le dernier et qui ici donne dans la surenchère. 'Surenchère' est sans doute le maître de mot de ce film, en faire toujours plus, plus d'explosions, de personnages, et d'enjeux planétaires (le conflit Américano-Soviétique est réglé ici en quelques minutes...) Apocalypse ne sait pas où s'arrêter. Cela frise le ridicule si l'on est pas habitué à voir tous ces personnages à la peau bleue et vêtus de latex en découdre. Days of Future Past était bien plus réussi, donc Singer à raison, le troisième d'une trilogie (ou Prélogie, ici) ne peut pas être le meilleur....