Encore un emballement général pour film sacrément idiot.

Contrairement au premier opus qui avait su abandonner Wolverine et sa badass attitude, pour plonger dans une histoire ma foi plutôt intéressante, mettant en valeur les personnages de Xavier et Magneto, cette suite tombe dans le panneau avec joie et s'ébroue dans la fange la plus désolante.

C'est dommage, parce que James McAvoy et Michael Fassbender avaient plutôt convaincu dans leurs rôles.
C'est dommage, parce que certaines scènes avaient une vraie qualité cinématographique.
C'est dommage, parce que Matthew Vaughn, sans être un génie, avait apposé une patte sympathique sur la franchise.
C'est dommage, enfin, parce que Bryan Singer n'est manifestement plus réalisateur depuis bien longtemps, qu'il n'a pas fait un bon film depuis 1999 et que l'option tiroir-caisse semble être définitivement celle retenu par ce cinéaste qui avait eu des débuts très prometteurs.

Je peux être bon public. Souvent même. Mais la fameuse suspension d'incrédulité a ses limites. Ici, ça n'est tout simplement pas possible.
Il est bien évident qu'il ne s'agit pas de demander à un film de super héros d'être réaliste. Par contre, il s'agit d'être vraisemblable. Ici, tout sonne faux : depuis des pouvoirs sortis de nulle part, à une absence totale d'intelligence de la part de Xavier (jeune ou vieux) on se noie dans les idées toutes plus grotesques les unes que les autres.
Mais je ne détaillerais pas par le menu l'intégralité des inepties contenues dans ce film, je n'ai pas le temps à y accorder et un odieux connard l'a fait parfaitement.
Je me bornerais à constater que Wolverine, pour intéressant et emblématique que le personnage puisse être, est en train de tuer l'intérêt inattendu que la franchise avait soulevé avec X-Men : First class.
Il est littéralement mis à toutes les sauces, y compris quand il s'agit d'aller résoudre au moins temporairement un conflit entre les deux plus grands mutants de l'histoire sur toile de fond de guerre anti-mutants. Normal.

Du coup, entre la gestion du paradoxe temporel ridicule et les "astuces" de scénario visant juste à s'auto-justifier, on se retrouve devant un film vraiment bas de plafond, qui ne mérite pas 2 heures de votre temps et 10€ de votre poche.
CorwinD
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le 11 juin 2014

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CorwinD

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