Corriger un échec est impossible. Vous pouvez atténuer son impact. Exploiter ses points forts. Mais dès que l'opinion publique à choisi que vous étiez marqué du sceau de l'échec... tel sera votre destin. Telle est la leçon que m'ont inculqué dix-sept années passées à survivre aux rangs inférieurs de ma profession.
Ceci n'est cependant un texte consacré à mes échecs évidents en tant que génie autoproclamé actif dans le monde véreux de la critique vidéoludique. Non. C'est un petit article – que je vous dois bien après tant d'années – sur cette version de la Justice League que la myopie d'exécutifs paniqués vous avait volé. Elle ne mènera à rien. Il est trop tard. Mais grâce au coronavirus l'idée d'engouffrer une bonne centaine de millions de dollars pour terminer le travail a soudain semblé judicieux. Personne ne pouvait tourner quoi que ce soit, après tout, et il fallait bien trouver des munitions pour lancer, droit dans le mur, HBO Max. C'est donc presque par dépit corporate qu'on vous propose d'enfin constater l'existence d'une itération moins médiocre du four que l'on vous a déjà vendu autrefois. Bienvenue dans un univers devenu parallèle sous les efforts incessants de comptables frileux.
Il est, sans surprise, bien meilleure que celui prévu en ce moment. J'ignore quel crétin a jugé judicieux de signer un contrat avec les équipes de J. J. Abrams pour lui offrir les clés d'une licence de plus mais il faudra peut-être poser un moratoire sur les efforts destructeurs du bonhomme. Deux séries endommagées suffisent. Je ne pense pas avoir l'estomac assez solide pour subir un massacre de plus. Faisons cependant un petit tour préventif de ce que nos « amis » les médias ont déjà eu l'honneur de leaker. D'abord : l'évidence. Quelques séries survivront au Snyderverse. Aquaman s'étant révélé être un film pour enfants capables de chiffres solides, en Chine comme ailleurs, l'homme aqueux reviendra dans un futur proche. Enfin... si le cinéma survit dans les pays que nous nommions autrefois sans ironie le Monde Libre. Rien n'indique maintenant un retour à pleine capacité pour ce qui reste des exploitants de salles pour les mois à venir. Shazam ? Attendez pareil traitement. Le fameux film idiot doté d'un budget inférieur aux tentatives plus sérieuses pourrait espérer entrevoir un futur radieux. Ils ont, après tout, loué les services du Rock pour tenter d'en augmenter le profil. Il voulait se battre contre Henry Cavill. Faudra sans-doute vivre sans. Telles sont les vicissitudes de ce business plus ou moins show. L'autre cadavre ambulant de cet univers que représente Harley Quinn obtiendra un tour de manivelle supplémentaire. Joie. La catastrophe Birds of Prey n'aura pas suffi à entamer l'enthousiasme de Warner Bros. pour le fameux personnage pas drôle. Faut à tout prix garder Margot Robbie dans leur sérail. Peut-on leur en vouloir ? Elle fut, un instant, profitable. La foudre tombe parfois deux fois au même endroit. Peut-être. Qui sait. C'est quoi encore le film où elle a rapporté de l'argent ? Tarzan ?! Wonder Woman, aussi, sera de la partie. Son « actrice » tente en ce moment de se remettre de l'échec retentissant d'un second film scénarisé par la réalisatrice du premier. Signe, s'il en faut, que les rares traits de compréhension de ces personnages résidaient bien dans la caboche de Zack. Lui ? Rien n'est certain. Il a son petit film de zomblards chez Netflix. C'est déjà ça. Plus prometteur que cette étrange adaptation d'un « roman » d'Ayn Rand avec laquelle il nous menace depuis des années.
Pour prévoir un futur susceptible de positionner la compagnie dans un angle lui permettant de se vendre sans encombres à Disney dans quelques années il aura cependant fallu s'assurer de pouvoir rebooter l'intégralité de la gamme. Par chance un artifice idoine avait été prévu comme soupape de sécurité pour remplacer Ben Affleck lors des toutes premières négociations censées l'amener à devenir Batman. L'homme était déjà vieux lors de ses débuts. Qualité qui avait paradoxalement fait de lui un Bruce Wayne parfait. Ne vous attendez pas à quoi que ce soit de comparable de l'inévitable reboot sans intérêt mettant en scène Robert Pattinson. Un Homme Chauve-Souris qui refuse de prendre du muscle ? À quoi bon. Et puis quoi encore ? Un Superman afro-américain tiré d'un univers parallèle afin de tenter de damer le pion à une compagnie Marvel ayant soudain perdu au cancer son héros d'ébène ? On croit rêver. Si DC est incapable de faire du pognon trois fois de suite avec le héros le plus reconnaissable de l'histoire de l'iconographie populaire que pensez-vous qu'ils feront d'une version secondaire. Faut pas déconner.
J'avais cependant mentionné un artifice avant de me couper moi-même la parole. Le voici : Ezra Miller. Un fameux paltoquet pas drôle – et pas vraiment meilleur acteur – connu pour se battre avec des femmes d'une taille comparable à la sienne quand il se trouve désœuvré en Islande. Voilà qui jette un froid sur son aura médiatique de « mec sympathique ». Il y a comme un hic. On nous dit qu'il est somme toute alcoolique. Qui suis-je pour juger ? Après tout... je n'ai jamais frappé qui que ce soit de ma vie. Triste réalité. Je suis juste trop fort pour la bagarre. Flashpoint. Tel est votre concept salvateur. Le comics éponyme est un mélange indigeste de concepts éculés où le fameux limier scientifique n'a jamais obtenu ses pouvoirs en tombant dans les affres de la speed-force. Superman, enfermé dans un laboratoire, est un cobaye quelconque. Atlantes et Amazones se font la guerre comme de vulgaires chiffonniers. La cape du Batman est ici endossée par son paternel meurtri par la perte de son fiston fort prometteur. (Sa femme est aussi devenue le Joker ce qui devrait vous donner une idée du niveau d'intelligence de Geoff Johns.) Bref... une daube. J'ai tenté de lire cette horreur pour me renseigner précisément sur le type de manipulation escomptée par le futur film. Histoire d'être érudit. L'ensemble est impossible à mettre correctement en place et cela même si quelques acteurs placés par Zack Snyder dans les rôles nécessaires – dont Jeffrey Dean Morgan dans le rôle de Thomas Wayne – auraient peut-être pu s'acquitter de leur portion de l'argumentaire. Mais vu que tout ce qui est censé y mener a été joyeusement jeté à la poubelle avant d'être déterré afin de remplir les cases lacunaires d'un service de streaming mort-né... faut pas anticiper un excès de sens de cette démarche. J'ai dans l'idée qu'au mieux la version filmée de Flashpoint sera une sorte d'étrange voyage nostalgique dans un monde dystopique qui n'aura rien en commun avec l'univers Knightmare prévu comme échappatoire pour cette histoire. Dommage. Voir comment on en arriverait là était pour moi l'un des principaux attraits de Batman v Superman.
Ce qui nous ramène soudain par le pouvoir des histoires sans lendemain dans cette version restaurée de la Justice League. Vous avez déjà vu naguère un bon tiers de son inventaire. Il faudra donc subir les scènes que vous pensiez avoir fantasmées dans un rêve enfiévré dans une version à peine moins pire de celles-ci. J'espérais, pour être franc, que tout l'angle Barry Allen avait été retapé à la louche par Joss Whedon selon les volontés d'une poignée de marketeux. Et ben... non, en fait. Il était prévu qu'il fut branleur insupportable dès ses débuts. Un vrai petit Peter Parker moderne – sorte d'archétype sheldonien tiré de Big Bang Theory doté de pouvoirs – mais issu d'une backstory encore plus glauque. Je n'ai pas besoin de réitérer mon dégoût profond et viscéral pour le Spider-Man actuel. Il me semble que mes arguments sont connus. Surtout que je suis sans-doute l'un des rares fans encore vivants de la version originale du personnage. Celle qui était dotée d'un niveau assez stupéfiant de pathos pour un personnage pour gosses. Fut un temps ces histoires étaient des fables morales et pas une exploration gros budget des scénarios de la famille Thunderman. Voir cette folie s'immiscer dans le corps de Barry Allen m'irrite encore plus. C'est tout simplement le mauvais personnage pour tenter pareille transplantation. Si vous vouliez un connard pop-culture totalement à côté de la plaque il n'était pas impossible d'amener Booster Gold dans le mix. Rien n'est impossible. C'est bien là son meilleur rôle. Il vient même d'un futur potentiel que ses actes pourraient défaire. Vous auriez aussi pu utiliser Impulse. Il colle encore mieux aux desseins escomptés par cet univers et insère un mystère sur ce qui est arrivé au speedster le plus populaire. The Flash, au contraire, est un personnage bâti autour d'une tragédie. Même dans ses versions les plus légères. Admettons que ce ne fut pas toujours le cas, hein, j'en suis conscient. Mais c'est autour de cette version révisionniste du personnage que l'on allait devoir orbiter. Ce n'est pas sale.
Vous allez donc vous farcir toute la version de Whedon en moins grave mais pas en pas fondamentalement meilleur pendant une bonne heure et demie. Le tout cadré en quatre-tiers, ce qui fait bizarre, mais surtout doté d'une colorimétrie enfin acceptable. Tout ceci n'a pas l'air d'avoir été soudain recadré au pif dans Adobe Premiere avant de subir trois passes agressives de Lumetri censées rendre l'ensemble plus vibrant. Dites aussi adieu à la non-moustache digitale de Superman. À ce stade toute petite victoire marquée contre la stupidité du monde ambiant est acceptée avec plaisir. C'est déjà ça de pris. Pour être franc j'aime plutôt cette présentation format carré. Elle me rappelle la télévision de mon enfance et la manière particulière dont les images devaient être construites pour tirer parti de cette forme autrefois omniprésente. Les raisons de l'appréhension de Warner Bros. à l'idée de sortir un film grand-public dans ce format sont cependant évidentes. Ce n'est pas The Grand Budapest Hotel. Mais pourquoi n'en a-t-on pas causé avec Zack avant d'en arriver au point où il était obligatoire selon votre point de vue de gratte-papier d'amputer son projet ? La question se pose. Ce sont des questions que l'on règle en amont.
Passées ces introductions la structure reste la même. Superman est mort. Bruce Wayne tente de construite une équipe. C'est trop épique, tu vois, car c'est un solitaire, à la base. Il a chopé la foi, et tout. Normal, mon gars, il a rencontré dieu. Même qu'il en menait pas large. Gros nuages de kryptonite. Plein dans la gueule. C'était le bon vieux temps. Le mec qui avait autrefois des muscles fait maintenant le tour de décors assez cossus en tentant divers soliloques sur la nature du fait d'avoir confiance en d'autres alors qu'il a passé trois heures de nos vies à démonter qu'un humain pouvait mettre une divinité en échec. Dissonance thématique ? Un peu quand même. Ne faites pas confiance à la puissance de l'intellect humain. Certains sont nés supérieurs. Voilà tout. Tandis qu'il déclame les amazones de second rang, liftées mais certes vieilles, présentes sur l'Île de Themyscira se font défoncer à toute force par un apokolipsien mineur. Steppenwolf qu'il s'appelle. Il est très cool. Genre il a une armure vivante. Le crâne d'un requin. Une voix galloise bien grave. Porte une très grosse hache. Une longue scène d'action s'ensuit et je dois bien admettre que j'espérais qu'elle avait été improvisée à grand frais pour Whedon. Elle n'était pas meilleure la seconde fois. Tant pis pour moi. Une mission de remplie par l'ennemi. Dans les profondeurs de l'océan la femme qui a amputé le doigt de Johnny Depp d'un coup de bouteille de vodka lancée à pleine force peine à garder son accent anglais le temps d'une défense avortée de la seconde Mother Box. Jusqu'ici les forces terrestres font plutôt pitié. N'oubliez pas que Steppenwolf a somme toute besoin de trois McGuffin pour faire régner sur terre l'atmosphère que son maître Than... Darkseid exige d'une voix autoritaire.
Par chance Bruce a profité de cet intervalle salvateur pour causer au mec qui vit sous l'eau. Cette fois-ci on lui demande pas s'il sait causer aux poissons. Deuxième victoire du bon sens. S'il faut absolument l'homme aqua sortira Mjolnir de sous les flots pour faire des katas dans le vent. Peut-être. On sait jamais. Crash cut vers Wonder Woman. Elle a sauvé des gamins en Angleterre. Vu un signe millénaire en regardant les infos. Est partie en Grèce. S'est enfin souvenue de l'existence de Darkseid. Fallait bien qu'elle fasse quelque chose. Alors elle propose d'aller causer au Cyborg dont elle et Bruce savent depuis quelques semaines qu'il existe sans réellement s'être penché sur la question. J'aurais dans l'idée que communiquer avec un humain, surtout s'il est transformé en minitel, serait plus facile que de tenter d'obtenir l'allégeance du prince d'un peuple sous-marin rétif au règne des humains. Sans surprise le RoboCop local est trop bouleversé par le fait d'être un monstre en 3D pour accepter de prime abord de faire face à l'ennemi dans ce qui était censé constituer le début d'une carrière lucrative d'acteur inexpressif. Je sais qu'on lui a sans-doute intimé que ne pas jouer serait en sa faveur. Genre de performance monotone où les effets spéciaux font le travail tandis qu'il regagne son humanité. Mais cela ne l'a pas vraiment aidé. Coupé au montage ? J'suis pas surpris.
Dans le camp des petits nouveaux vous avez donc une boite de conserve qui n'a – comme le disait Démocrates D - « vraiment aucun pas de sentiments » et Barry Allen. Le mec qui court comme d'autres miment la mort d'un crapaud. Ils sont bien entendu très poteaux. Car comme vous le savez un athlète mutilé en quête d'humanité se prend immédiatement d'amitié avec le type insupportable qui est trop stupéfait d'être en présence de Wonder Woman pour ne serait-ce que pouvoir dire bonjour normalement. Cela va de soi et autres chansons de Jacques Dutronc. À ce stade l'effet palliatif de cet espoir intense des dernières années concentré dans ce film censé être celui de la dernière chance capable, envers et contre tout, de justifier ma sympathie pour ces personnages que j'espérais voir proches de ceux lus sur papier... commençait à s'estomper. Voir Marvel sortir n'importe quel création vénérable, et d'ailleurs vénérée, de son catalogue pour en sortir une parodie trop random sans saveur ? C'est une chose. Lire les empreintes malhabiles d'une couche de décideurs portés par les envies sans fondement du focus group illettré foutre en l'air des personnages dont le problème principal se résume au fait de n'avoir jamais été mis en images tels quels ? C'est un tout autre défi. Cyborg, des Teen Titans, est parfois fascinant. Une sorte de rêve seventies télématique d'un futur connecté que nous vivons maintenant. De nos jours c'est juste un gars mécontent que son papa ait osé avoir l'outrecuidance de sauver sa vie. Imaginez ça ? Il a sauvé son gosse. L'enfoiré.
Mon problème principal avec toute cette affaire peut se résumer à un simple constat : un écart tonal absolu qui flingue toute tentative de rentrer dans ce fameux mode sérieux auquel le film aspire. (Beaux éclats de rire pour les reprises atonales de chansons populaires insérées à cet effet par un Zack Snyder dépressif, au fait, il a retenu la mauvaise leçon de l'aventure Watchmen. Si un de ces films avait bien besoin d'énergie c'est celui qui dure quatre heures.) Tous ces personnages secondaires auraient probablement dû être introduits dans leurs aventures sans devoir alourdir Justice League de leurs introductions improbables. Tenter trois origin stories d'un coup ? Faut être fou. Je suis conscient que le but de la manœuvre DC a toujours été de tenter d'éviter le four éventuel de trois films de ce genre et d'enchaîner après le succès de celui-ci sur leurs histoires personnelles. C'est cependant une idée débile. Comment peut-on espérer comme résultat autre chose qu'un film de quatre heures – considéré comme trop long durant sa production et donc amputé par la suite – s'il faut réaliser tous ces travaux d'une seule traite ? La question se pose. Surtout que tout ceci comporte un prix d'une gravité rare : vous ne pouvez pas vous concentrer sur les deux personnages corrects déjà mis en route. D'accord. Superman est mort. Bruce Wayne a perdu ses muscles. Tout le monde est triste. Mais vous pourriez vous attendre à ce qu'il serve de fil conducteur. C'est un peu lui le chef de l'équipe dans les comics. Ses échanges de héros vétéran ayant réussi à survivre dans le moindre pouvoir auraient pu finir par donner du sens aux démarches de ces nouveaux-venus projetés dans le combat d'une vie. Tout ceci aurait pu le sauver d'une vie entière passée à former divers Robins dont la fonction finale semble être de lui servir de boucler. Mais non. C'est quoi son arc narratif dans ce cas ? Il va visiter un village de pêcheur. Se fait traiter comme de la merde par de la poiscaille. Puis va visiter un gamin insupportable d'une trentaine d'années qui pète ses baskets chaque fois qu'il doit se mouvoir. Toutes les scènes narratives importantes ont été confiées à l'actrice, tenez-vous bien, qui ne sait toujours pas parler anglais. Je sais qu'elle est belle. Pas de doute. C'est super. Mais est-ce que ça va l'aider à narrer en voix-off votre cutscene somptueuse où Darkseid défonce les anciens terriens unis contre lui ? Je pense pas. Enfin, si, justement. C'est ça le problème.
Il reste cependant une réelle force à ce film. Elle est inespérée. Ce n'est pas l'arc « Superman revient à la vie comme figure christique et se perd dans ses sensations à nouveau car il est né le divin enfant » tant il est traité par-dessus la jambe. Trois scènes maximum. C'est reparti pour un tour. Non. Comptez plutôt sur la toute puissance de Darkseid. Lui aussi était cependant mal parti. Son design évite soigneusement Jack Kirby pour faire de lui une brute éloquente de plus dotée d'un symbole gravé dans son plexus solaire. Faute de goût évidente que l'on peut adresser de manière directe à Zack Snyder. L'équipe de modélisation est partie de son dessin et non pas du design classique que tout le monde espérait voir. On peut plus rien lui dire. Même si le résultat est pire. Mais l'essentiel est là. Plus ou moins. Il garde cette étrange forme trapue. Son visage angulaire au regard incendiaire. La forme générale triangulaire des Omega Beams. Une vague motivation basée sur l'équation d'anti-vie. Semblerait d'ailleurs qu'il ait oublié où elle se trouvait. Spoilers = c'est sur Terre. Il s'était fait tellement défoncer par un dieu humain qui pourrait bien être Odin que tout souvenir d'avoir découvert son Graal lui était sortie de la tête. C'est un peu léger mais autant l'admettre je ne me suis jamais fait démolir par la personnification du panthéon nordique dans une bagarre épique. Tout est possible. On ne le voit que fort peu, ceci dit, et surtout dans le teaser d'une suite qui n'aura jamais lieu. N'espérez rien. Et cela même si on voit le Limier Martien.
Donc, pour résumer, j'ai bien aimé les Omega Beams. Ils étaient stylés. Genre ils font des triangles sous l'eau et ils tuent Amber Heard dans une prémonition. C'était cool. Le fait que le film était gratuit était aussi pas mal. ????