Zelig est capable de se changer physiquement et mentalement en ceux qui l’entourent : avec les gros, il devient gros ; avec les médecins, il devient médecin. Sa psychanalyste en tombe éperdument amoureuse.
J’allais émettre la critique que le concept de base n’était pas assez farfelu mais c’était avant de le voir débarquer en Allemagne par les nazis, exploitant brillamment une politique basée sur le gommage de soi au profit de la masse mais à l’échelle de nations. Ce film s’avère une superbe allégorie de la condition d’artiste car qui se mue perpétuellement en n’importe qui si ce n’est un acteur. Un métrage où l’on plonge dans une grande partie des névroses du cinéaste. Agissant ainsi pour être accepté, Zelig va jusqu’à délaisser sa personnalité.