La conquête se leste.
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Autant on pouvait parfois reprocher à David Fincher de se laisser aller dans certains effets un peu lourds, autant là, difficile de reprocher quoi que ce soit sur la forme, d'une sobriété parfois glaçante, avec une image parfois délavée renforçant bien l'impression de banalité de l'enquête, celle que l'on résout dans les bureaux sans se poser trop de questions. Fincher joue sur l'aspect ultra-réaliste de l'ensemble, sans fausse note, ne laissant quasiment pas la place aux scènes d'action. Et même si on pourra regretter une enquête qui tourne un peu à vide au milieu du film (même si cela est volontaire), cette dernière se reprend assez vite et la dernière partie est impressionnante de maitrise, avec une scène des plus terrifiantes, alors que tout n'est que suggéré. Enfin, excellent distribution, l'épatant Jake Gyllenhaal en tête. Une réflexion puissante sur la fascination, l'obsession nous éloignant de nos proches. Une réussite.
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Créée
le 9 déc. 2017
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