La conquête se leste.
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Robert Graysmith sort un best-seller en 1986 sur le Zodiac. James Vanderbilt décide de l'adapter en scénario et c'est David Fincher qui s'en chargera : voilà comment tout cela débute.
Le casting du film fait son poids pour cette histoire inspirée de faits réels. Tout commence un 4 Juillet 1969, lorsque deux jeunes adultes se font tués. Le San Francisco Chronicle reçoit par la suite les revendications de ce meurtre à travers une lettre cryptée. Le tueur se présente sous le nom du Zodiac et envoie de nombreuses lettres, à la recherche d'une couverture médiatique. Robert Graysmith (Jake GYLLENHAAL) jeune dessinateur au journal, se prend au jeu de ce "casse-tête", épaulé par Paul Avery (Robert Downey Jr.) spécialiste des affaires criminelles du journal. Dans une autre sphère, on a les inspecteurs chargés de cette enquête : David Toschi (Mark RUFALLO) et William Amstrong (Anthony EDWARDS).
David Fincher réussi la prouesse de me faire aimer ce que je n'aime pas vraiment en règle générale : les thrillers et leurs serial killers. Je n'ai pas la fascination de certains pour les enquêtes criminelles, les serials killers, mais je dois avouer que le film m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin. L'enquête sur le Zodiac débute en 1969 et traverse le temps avec ses personnages. Ces mêmes personnages n'ont pas tous un lien direct, mais ils finissent tous par se rencontrer, avec le même objectif : trouver le Zodiac (et c'est hyper prenant !)
La construction du récit et le montage sont extrêmement bien ficelés. Les premiers meurtres nous sont montrés, dont le premier en scène d'ouverture, et prennent le temps. Nous suivons chaque détail de l'enquête : nous devenons des acteurs de cette immense investigation, sans en devenir de simples spectateurs. C'est ce qui en fait un film haletant, sans repos, et où l'on attend le dénouement (presque) autant que les personnages. Le film couvre près de 30 années, le cadre spatio-temporel est mentionné à chaque changement sans jamais nous perdre.
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Créée
le 19 juil. 2020
Critique lue 143 fois
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