Je ne suis absolument pas friand des films japonais du XXIe siècle, hormis bien sûr quelques exceptions comme, Battle Royal ou encore Crows Zero. En voulant en savoir plus sur les réalisateurs japonais du dernier siècle, je suis tombé sur un certain Noboru Iguchi. Un réalisateur connu pour ses films complètement dérangeants, indescriptibles. Sa filmographie est des plus étranges et je me devais d’en savoir plus sur cette personnalité très énigmatique. Après une rapide analyse, je tombe sur ce qui semblait être le titre du film le plus « What the fuck » de la décennie, je nomme ici Zombie Ass : Toilet of the Dead. Un film du genre comédie horrifique, si on peut l’appeler comme ceci. L’horreur et la comédie modélisée sous l’influence de scatophilie et de gros plans sur les fessiers des jeunes Japonaises.
Après environ 1h25 de film, le cerveau complètement détruit et après la perte de l’ensemble de mes neurones, je peux dire que ce film détruit tous les codes classiques du cinéma. Il ne prend rien au sérieux et quelque part, c’est voulu par le réalisateur. On ne peut mettre ce film au même niveau qu’un métrage de Spielberg par exemple. Du début jusqu’à la fin, le film ne cesse de partir toujours plus loin dans son délire et n’arrête jamais de vouloir être de plus en plus extravagant.
Les jeux d’acteur ne sont ni plus ni moins que de simples amateurs du genre, sans aucune réelle expérience de la caméra pour une partie du casting et d’un niveau proche du néant pour l’ensemble des participants. Les dialogues sont d’un goût grotesque, inutile et d’une perte énergie colossale pour notre pauvre cerveau. L’esthétique en soi est plutôt sympathique et on apprécie les décors offerts par le studio. En ce qui concerne la musique et les bruitages, on ressent un côté amer ou plutôt quelque chose de beaucoup trop endormi malgré certaines séquences qui méritent une meilleure utilisation du son.
Il faudra attendre la première heure du film pour enfin apercevoir une petite lueur d’espoir dans nos yeux. Un combat digne de films Z et une modélisation de la créature mi-humaine, mi-alien plutôt amusante dans son apparence. Les effets spéciaux de la séquence finale sont d’un ridicule à se jeter dans un ravin pour oublier son existence. Au mépris de cette bouse voulue, on prend quand même plaisir à suivre le visionnage de cette toute dernière fabulation avec enthousiasme en se demandant, où va-t-il enfin s’arrêter dans son délire ?
En conclusion, Noboru Iguchi nous pond son œuvre la plus étrange de sa filmographie de cinéaste ésotérique. Le film digne des plus grands nanars de cette planète est à notre disposition en libre-service pour notre plus grand malheur à tous. Le fond et la forme du film restent un assemblage très pauvre et je regrette le manque de contenu divertissant. Cerveau en Off et pop-corn recommandés pour un premier visionnage en tout confort. Si vous êtes fans de Loli, du genre Hentai ou même à la poursuite de nouveau long-métrage Japonisant, Zombie Ass est le film que vous deviez voir au moins une fois dans votre vie de cinéphile.