5.5: Les yeux d’Anna
Zurich, 1510: Ulrich Zwingli catholique désire épouser Anna, ce que sa religion et son statut d’homme d’église interdit. Passant outre ce règlement moral il fonde un foyer familial mais les Habsbourg ne l’entendent pas de cette oreille.
Le voici donc le succès suisse alémanique enfin chez nous. Il y avait une certaine volonté de connaître Zwingli ainsi que l’attente d’une certaine critique sur ces méthodes. Je reste sur ma faim.
Pour pouvoir vibrer ou du moins vivre un film, il me faut éprouver une certaine empathie. Et malheureusement, Anna représente l’unique source d’identification possible. Zwingli, je voulais en savoir plus sur lui, vivre un biopic de son enfance à sa volonté amoureuse de défier le pouvoir alors en place. Le traitement de Ulrich, si l’on ne connaît pas son existence, laisse à quai.
L’autre souci totalement personnel est l’absence de points de vues historiques et je n’ai pu m’empêcher à de multiples occasions de penser à Braveheart qui traitant d’un point d’Histoire totalement différent avait ce point commun de la Foi. Et la où Mel Gibson réussissait à me choquer et me marquer, Haupt me laisse au pied du bûcher, malgré de très beaux décors et costumes.
A vous de voir...