le scénario se conclut en effet en beauté grâce à un twist plutôt bien amené. Durant tout le jeu, j'ai par exemple pesté contre le profil psychologique des deux personnages principaux. L'intérêt d'un buddy movie est d'associer deux protagonistes dont les caractères s'opposent et de voir comment les difficultés les rapprochent pour finalement en faire des potes. Dans A Way Out, Léo et Vincent semblent effectivement ne pas avoir grand chose en commun et le jeu prend soin de nous rappeler leur différence de tempérament, proposant parfois aux joueurs de choisir entre la méthode musclée (Léo) ou la méthode douce (Vincent). Pourtant, au fur et à mesure de ma progression, Léo le soit-disant mafieux au sang chaud n'a cessé de me décevoir : trop lisse et pas assez brutal, à l'image de cette interrogatoire où il semble peu enclin à avoir recourt à la torture pour obtenir des informations. Vincent de son côté avait à mon goût les épaules bien trop large pour un simple employé de banque : incarcération, rixe, évasion, braquage, il affrontait toutes les situations avec le calme d'un taulier du crime, s'imposant presque comme le leader du duo. Et puis on finit par apprendre que Vincent est un flic infiltré et là tout s'explique : en tant que tel, il est habitué aux situations chaudes et il est obligé pour éviter des effusions de sang de canaliser Léo.