Avant propos
Cette critique est truffée de révélations sur le jeu ; si vous voulez découvrir le récit par vous-même prenez garde à ne pas cliquer sur les bandes grises.
Pour commencer la véritable fin n’est pas dans Allan Wake premier du nom, mais dans les 2 épisodes qui suivent ; Le Signal ; et L’Écrivain ; vendus séparément sur Xbox et offerts sur PC).
En outre, le jeu d’origine, ou premier épisode,
n’est qu’un long préambule,
une lente mise en scène de la pscyhé dérangée d’Allan
; le deuxième, quant à lui, relate
la quête de lucidité
de ce dernier ;
; enfin, le troisième,
la lucidité retrouvée et perdue aussitôt ; Allan s’enferme à nouveau, juste après sa très brève prise de conscience du monde réel, dans sa grande imagination ; dans ses mondes qu’il se crée, dans sa folie, pour d’autres histoires, avec des fins encore plus délirantes, paranoïaques et sans inspiration.
Des gens pas communs
Dans une clinique pour personnes mentalement intestable il y a deux vieux qui se prennent pour des dieux nordiques (Thor et Odin) en même temps que des rockstars ; un quinquagénaire se prend pour un grand peintre ; un jeune homme qui se croit une grande terreur (il est très influencé par « Nights Springs », un jeu dans le jeu, oui, c’est abyssal, une facette souvent présente dans le jeu s’ailleur, en plus de celle qui brise le troisième mur à mainte fois) et enfin il y à le « grand écrivain ».
Toutes sont des personnalités « hors du commun », dont Allan en fait partie.
À la fois acmé du narcissisme, de l’obsession et de la folie, ces personnes vivent dans des mondes qu’ils se sont créés.
J’ignore si Allan prendra définitivement conscience de l'état réel choses pour ne plus sombrer, en tout cas j’aimerais y croire, parce que c’est un personnage attachant (ainsi que pour les autres aussi) ; surtout quand nous savons vers la fin qu’il est fou ; on aimerait vraiment qu’il aille mieux ; même si, honnêtement, tout comme les autres qui vivent dans cette clinique, l’espoir est minime ; ils sont trop obstinés et obsédés pour en avoir conscience.