Une des rares exclusivités de la Xbox360 qui vaut vraiment le coup. Cela faisait longtemps que je n'avais pas senti quelque-chose de similaire avec une manette en main.
Dès les premières minutes d'Alan Wake on est propulsé dans cet univers étrange et inquiétant. L'immersion. C'est LE point fort du jeu, ce pourquoi les joueurs et joueuses qu'il l'ont aprécié, ne l'oublieront pas de si tôt. Le côté ville perdue au milieu de nulle part qui recèle un tas de mystères, ça marche toujours. Le jeu est d'autant plus servi par une narration décoousue plutôt classique, mais efficiace. Amnésie, rêve, conspiration, paranormal, univers parallèle, on pense à tout et à n'importe quoi durant Alan Wake, les sénaristes parvenant à brouiller les pistes avec habilité. Ceux qui veulent aller plus loin dans l'aventure, peuvent ramasser les pages de script d'Alan Wake sur leur chemin, afin de se plongr d'avantage dans cette mythologie urbaine. Le jeu est truffé de bonnes références à des polars noirs, avec notamment Stephen King, dont l'infuence est omniprésent tout lelong du jeu.
J'insiste sur le sénario et l'ambiance car c'est à mon avis le réel moteur du jeu. Quoi d'autre? Parlon du gameplay. Simpliste et répétitif, il a souvent été critiqué. Ne faisant pas partie de ces joueurs qui ont besoin d'un game play évolutif à tout prix et précis au tiers de milimètre, je me suis surtout attardé sur le reste.
Notons encore une durée de vie correcte pour le genre, et une dirction aristique vraiment réussie (on passera sous silence les quelques modelisation de visages foireuses...), et on obtient un jeu qui remplit son contrat haut la main, malgré de trop longues années de développement.