Une bouse d'anthologie, un cas d'école.
Vous le percevez mon ressentiment? Bien.
Pourrie depuis longtemps à cause d'une gestation éléphantesque, bourrée de bugs jusqu'au trognon et sans doute cognée dans tous les sens pendant le transport, la pomme Aliens : Colonial Marines déboule donc dans les étals en cette année glorieuse année 2013, pour la plus grande joie des joueurs, miam!
Le pire c'est que malgré des avis unanimes pour démonter cet étron, pointer du doigt le downgrade, je me voilais la face: "Oui mais vu que j'aime Alien je peux quand même m'amuser sur ce jeu, moi je suis pas trop difficile, moi je pense pouvoir faire fi des défauts, moi je suis différent, moi je, etc. Vous voyez le genre.
Graphiquement le titre est la ramasse, c'est un fait. Inutile de trop rentrer dans les détails, surtout quand la plupart d'entre-eux sont connus: rumeurs que Gearbox Software se serait servi des fonds confié par Sega (l'editeur) pour plutôt développer Borderlands 2, trailers mensongers, downgrade et compagnie...
Quelques lignes pour parler du tout début, qui franchement vaut de l'or: c'est seulement grâce au dialogue que j'ai saisis que l'espèce de muppet couleur chair qui gigotait à l'écran était Hicks! Oui, ça commençait fort.
Une tisane et au lit! pour paraphraser la citation culte d'un titre que j'ai également démonté dans une de mes critiques. Bon, dans ce cas précis c'est plutôt c'est plutôt 2 missions et je vomis (je sais, nul à se taper la tête par terre).
Seulement deux missions mais déjà bien assez de moments pitoyables et inoubliables pour cet Alien: Colonial Marines. Ah ça, le bougre donne tout ce qu'il a pour se mettre au niveau du Pouvoir de la Force II dans le palmarès de mes déceptions vidéoludique: de ce point de vue là, la mission est largement remplie soldat, inutile de faire du zèle! Entre la réalisation citée plus haut, vos aliens, qui loin de se comporter en prédateurs, se contentent de sprinter vers vous en mode kamikaze décérébrés, l'absence totale de sensations (patate des armes, coups reçu...)... difficile de trouver quelque chose à sauver. Peut-être les effets sonores qui se montrent fidèles au métrage d'origine?
Ou encore, à l'extrême limite, les sympathiques dialogues nanars des bidasses nous entourant en mode "Allez bordel soldat, on butte ces saloperies"? C'est maigre. Trop maigre.
Des années d'attentes pour ça? Quel foutage de gueule soldat. Foutez le camp de mon disque dur et plus vite que ça!