Réconciliation
Certains de mes éclaireurs le savent bien et je ne dirais jamais assez : j'ai vraiment détesté le premier Assassin's Creed. Même si j'ai mis 4/10 pour saluer l'effort sur les graphismes et...
Par
le 11 nov. 2012
23 j'aime
6
1476, renaissance, Ezio auditore da firenze voit le jour, le joueur tout
autant que le jeune Ezio ne s’attend pas, ne réalise
pas encore se qu’il va vivre dans cette histoire qu’est la sienne.
Ezio auditore âgé de 17 ans nous est présenté coureur de jupons, joueur,
séducteur.
À travers lui et son histoire l’on découvre d’abord Florence,
la chapelle santa croce, les joueurs de luth, le Mercato Vecchio, l’église
de san lorenzo, les médecins de pestes, ospedale degli innocenti, les
courtisanes, léonard da Vinci qui dans le jeu ne manquera pas de « réaliser
la machine de ses “fantasmes » la machine volante (rien que ça).
L’on seras amené à faire un détour en Toscane, y découvrir les tours de
Salvucci, les mercenaires, Santa Maria Asunta, la torre del diavolo,
le théâtre antique romain, le clocher de Monte Oliveto Maggiore,
l’on y rencontre Nicolas machiavel (rien que ça x2), Venise ou l’on peut
y découvrir le pont du Rialto, le clocher de l’église San Giacomo, la guilde
des voleurs, le campanile de Saint-Marc et ça basilique,
San Pietro di castello, les mendiants, la scualo grande di San Marco
,les crieurs publics.
L’on « joue » l’histoire avec un grand H, celle-ci est aussi importante
que le scénario au cœur de cet anachronisme, l’approche de l’histoire
par le jeu permet une « imprégnation » plus grande.
Conjuration des Pazzi, bataille de Forli, bûcher des vanités, et d’autres
événements que ma mémoire omet, ces événements sont accompagnés
de musiques proches du « style » de l’époque comme l’on peut l’entendre ici :
https://www.youtube.com/watch?v=ZJz9OGYmPvs
https://www.youtube.com/watch?v=KvZHAT7xHO4
https://www.youtube.com/watch?v=c3udu4SUsIc
Elles sont parmi les plus belles musiques du jeu vidéo qui m’a été donné
d’écouter , notamment la cohésion que celles-ci apportent au jeu.
Il est très facile de « rêver », s’extasier, d’oublier l’espace-temps
tandis que l’on explore la renaissance italienne au travers des pas d’ezio
auditore, que ce sois sur un toit scrutant le paysage ou un inconnu,
sur un banc à l’abri, caché des regards menaçants par le tumulte d’existence
des êtres, ou l’instant fatidique du saut de la foi, les décors dégagent,
expriment une ambiance très poétique, l’on aurait presque envie d’y
vivre ou d’y être.
Jouer c’est bien, apprendre en s’amusant, c’est encore mieux.
Cette histoire, celle d’ezio auditore, est vécu en procuration dans
l’« Animus » par desmond miles, sont descendant (2012).
L’animus apparaît dès le premier épisode, je pense qu’il est pourtant
nécessaire d’y réfléchir ici.
L’animus, est l’objet, le « lien » permettant à l’être humain de
« lire », « revivre » les événements de n’importe quel ancêtre propre
à l’individu l’utilisant.
Cela est possible grâce à la mémoire génétique (qui me fait doucement penser
à l’instinct, c’est-à-dire marcher, acte que personne ne nous a appris
alors que l’on sait pertinemment que l’on peut le faire, je m’égare.)
Le concept d’animus en lui-même en fantastique, dans assassins creed 2 il
est employé par abstergo afin de retrouver des « fragments d’éden », des
objets mythiques animés de pouvoirs étranges (qui l’or de phases [glyphe]
sont retrouvé dans plusieurs peintures de l’époque [chose que je trouvais
fascinant]) laissés par « ceux-qui-était-là-avant »
Là me vint une question, de quelle façon réagirait le « monde »
si l’histoire, la vrai, était accessible ? [Oui, je remets en
cause les livres d’histoires]
Il est certain que des passages ont été omis, ou « arrangé ».
Le monde serait peut-être plongé dans le chaos ? Je digresse.
Certains de ses fragments d’éden sont cachés dans des « temples », soit
par « ceux-qui-était-la-avant », soit par des ancêtres précis, qui se
nomment assassins et templiers.
Leur existence remonte [selon la légende] à Caïn et Abel [rien que ça x3]
descendant d’Adam et Ève.
Adam et Ève se rebellèrent de « ceux-qui-était-là-avant » , ont fui le
paradis et n’en ont pas été chassé comme l’on peut le voir
dans la « Vérité » après des heures de recherches de glyphes.
Parmi tous ses nœuds scénaristiques [j’ai délibérément détaillé ainsi
pour exprimer ce « nœud »] se trouve le jeune ezio auditore, un novice.
Bref, une histoire, un jeu à connaitre.
PS : dommage que l’ile de povegelia n’est pas accessible, mais ça, c’est
une autre histoire, (écriture sauvage correction à venir)
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Top Jeux Vidéos
Créée
le 24 avr. 2015
Critique lue 316 fois
D'autres avis sur Assassin's Creed II
Certains de mes éclaireurs le savent bien et je ne dirais jamais assez : j'ai vraiment détesté le premier Assassin's Creed. Même si j'ai mis 4/10 pour saluer l'effort sur les graphismes et...
Par
le 11 nov. 2012
23 j'aime
6
Asssassin's Creed 2 est un gros gros coup de coeur. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance quand l'on connaît la réputation relativement désastreuse du premier. Commençons par délivrer un fait : si...
Par
le 28 déc. 2010
21 j'aime
3
Voilà le jeu, et même la franchise, à associer avec l'expression "coquille vide". C'est beau, encore que c'est moins coloré que le premier, mais... L'une des choses les plus grisante du jeu-vidéo est...
le 30 juin 2010
19 j'aime
6
Du même critique
"Les fondements de la métaphysique des mœurs" d'Emmanuel Kant, premier livre dédié à la philosophie morale de celui-ci, se propose d'analyser la morale et d'y résoudre certains problèmes...
Par
le 16 mars 2015
6 j'aime
L'apologie de Socrate est une représentation du parfait philosophe, ce qu'il devrait être, comment il devrait vivre. L'on y reproche à Socrate de corrompre la jeunesse, d'être athée et de croire en...
Par
le 20 févr. 2015
6 j'aime
L’unique et sa propriété unique œuvre de Max Stirner aborde les sujets de l’unicité et du groupe ainsi que les relations entre eux. Stirner affirme que la société validerait l’existence d’un homme...
Par
le 30 mars 2015
4 j'aime