Assassin's Creed IV: Black Flag par Skoua

Après une petite déception avec l'épisode 3 de la série, j'étais très impatient de tester ce nouvel opus, d'autant plus qu'il est arrivé avec ma PS4 flambant neuve.

En ce qui concerne les graphismes, ça brille, c'est chatoyant mais je n'ai pas pris de claque comme Assassin's Creed II a pu le faire quand j'ai acheté ma PS3. Cependant, c'est la première fois que je joue à un AC aussi fluide. Aucun ralenti d'aucune sorte malgré tous les effets utilisés (la quantité de FX affichés lorsqu'on aborde un autre navire pendant une tempête est assez impressionnante).

Côté gameplay, j'ai un peu eu l'impression de jouer à deux jeux différents. Il y a la partie classique, le Assassin's Creed habituel avec ses courses effrénées à travers la ville, ses missions d'écoute, de traque, d'assassinat et autres joyeusetés. J'ai regretté que le jeu n'ait pas du tout évolué de ce côté-là, c'est exactement la même chose que l'épisode précédent outre les décors et il ne faut pas s'attendre à être surpris.

Là où Black Flag montre son vrai visage, c'est bien sûr du côté de la navigation et de la découverte des Caraïbes. Ici on s'amuse beaucoup. L'univers est grand, sauvage, beau et vraiment ouvert. On peut naviguer à bord de son navire, le Jackdaw, jeter l'ancre et sauter à la mer sans transition ni chargement d'aucune sorte.
Il y a énormément de choses à faire en mer tel qu'aborder d'autres vaisseaux pour les piller et utiliser le butin pour améliorer l'équipement de son navire, ou chercher les innombrables coffres et fragments d'Animus planqués un peu partout, infiltrer les repaires de contrebandiers ou encore faire de la plongée sous-marine — des moments assez stressants d'ailleurs à cause de l'air limité et des requins qui rôdent.

Quant à l'histoire, je l'ai trouvé un peu plus prenante que celle du troisième épisode qui était incompréhensible. Mais niveau scénario, Assassin's Creed II reste un cran au-dessus.

Je recommande largement cet épisode qui apporte son lot de nouveautés et un peu de vent frais à cette série.