Après plusieurs opus au succès très mitigé, les fans commençaient à désespérer de la saga. Enfin, Ubisoft sort un AC avec un retour sur ce qui nous plaisait, et du nouveau que l'on attendait.
Depuis Edward Kenway, Londres est tombée aux mains des Templiers, et c'est aux jumeaux Frye de libérer la ville. Nous voici à l'ère victorienne, aux temps modernes avec deux Assassins, un garçon et une fille, dont les gadgets techniques permettront une efficacité incroyable.
Je vais commencer par vous parler des nouveautés du style. On peut enfin jouer un garçon ou une fille. Et même si on a globalement le choix du personnage, il reste parfois imposé pour certaines missions spécifiques. Par ailleurs, les styles de jeu sont différents d'un personnage à l'autre, de ce fait, selon que l'on veuille être bourrin ou subtil, on prendra l'un ou l'autre personnage.
Il y a bien moins de quêtes secondaires au mètre carré que dans Unity, cependant il en reste un certain nombre tout à fait raisonnable qui permettent une longue durée de vie au jeu, et une utilité pour le gameplay, puisqu'en les complétant, vous récupérez des armes et des tenues.
Toute la ville est accessible dès le début du jeu, et cela vous permet de faire toutes les quêtes selon vos priorités, en commençant par exemple par les quêtes secondaires. Vous pouvez faire deux quêtes en même temps tant qu'elle ne nécessite pas d'écran de chargement, donc par exemple reconquérir la ville et sauver des enfants, ça marche.
Enfin, parlons de l'incontournable grappin dont les trailers nous ont vendu les mérites. Si vous avez déjà lu d'autres de mes critiques, vous ne serez pas surpris de m'entendre dire que, physiquement, ça reste une aberration effroyable. Cependant, je ne dirai rien de plus, car c'est un outil incroyablement pratique et classe. Les toits sont notre territoire, et on peut (presque) traverser Londres sans mettre le pied à terre.
Ajoutez à tout cela ce qui faisait le charme d'AC dans les opus précédents. Reprenez la course libre implémentée dans ACU, ainsi que son mode discrétion et son arbre de compétence (très RPG). En parlant de ce mode discrétion, comptez que l'on peut voir le visage de notre héros comme dans ACBF, mais qu'il met sa capuche avec classe quand il veut être discret. N'oubliez pas une histoire intéressante comme AC2 ou ACU.
Et surtout, SURTOUT, un humour cynique dans les réparties de Jacob et Evie, comme le faisait Ezio ou, dans une moindre mesure, Arno, et là, vous avez AC Syndicate.
On a le parkour comme on l'aime dans AC, ce qui manquait furieusement à ACBF. En fait, on a un ACU sans bug et avec plus de missions intéressantes. Le côté RPG qui avait été implémenté dans ACU et qui était trop présent a été allégé, et c'est beaucoup mieux.
Les tenues des personnages sont d'ailleurs très classes et les personnalisations d'accessoires sont bien sympa. Même si leur bonus ne jouent pas beaucoup sur le style de jeu, ils permettent d'avoir une apparence très variées.
Au final, AC Syndicate est ce que ACU aurait dû être. Les Français ont servi de brouillon aux Anglais et c'est très regrettable. Mais avoir le plaisir de jouer deux héros qui arborent le blason des Assassins avec la classe et l'humour fin anglais, c'est un véritable et grand plaisir que je vous invite à partager.