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Cela fait maintenant des années que j'attends l'Assassin's Creed nouveau chaque Automne, évitant autant que possible de regarder les innombrables trailers diffusés par Ubisoft qui gâchent un peu la découverte.
Après l'épisode Unity qui apportait un peu de fraîcheur au gameplay, surtout en ce qui concerne le maniement du personnage principal, j'avoue avoir été moins enthousiasmé à l'annonce de Syndicate bien que la ville de Londres semble être un terrain de jeu amusant.
Force m'est d'avouer que j'ai été agréablement surpris.


Le jeu commence alors que l'on découvre nos deux héros qui doivent récupérer je ne sais quel énième artefact dans un laboratoire tenu bien évidemment par des templiers. J'ai tout de suite apprécié le fait que le scénario mette en avant Evye Frie, la sœur et première femme jouable dans un AC principal (je ne compte pas Libération qui était plutôt anecdotique). La première mission donne la part belle à l'inflitration ce qui n'est pas pour me déplaire mais j'ai assez vite déchanté. S'il y a bien un point noir dans ce nouvel opus c'est le scénario qui, bien que mettant en scène des protagonistes opposés et plutôt attachants, n'atteint toujours pas celui d'un Assassin's Creed II ou Brotherhood. Les missions principales s'enchaînent et reprennent à peu près les mêmes ficelles que celles des missions secondaires sans trop apporter quoi que ce soit de cinématique ou d'épique.
En fait, à part les missions d'assassinat et la toute dernière mission plutôt réussie, le reste fait un peu remplissage et on s'amuse parfois plus à résoudre une énigme de Dickens que d'avancer dans la trame principale. Dommage car il y avait là du potentiel.


Mais quand on joue à un open world avec Londres comme terrain de jeu, on ne s'ennuie pas et les diverses missions de conquête de Londres, les courses en voitures, les attaques de train et autres clubs de combats occupent bien et apportent beaucoup de diversité. On voit que les développeurs ne glandent pas autant que les haters se plaisent à le dire et il est toujours impressionnant d'observer le travail accompli par ceux qui ont recréé (peu fidèlement certes) la ville.


En ce qui concerne le système de combat, la première chose qui saute aux yeux quand on commence le jeu est qu'il est bien plus rapide et pêchu que ceux des épisodes précédents. Chacun à sa manière, les deux héros sont très nerveux, peut-être trop même. En effet, je ne suis jamais mort durant un combat, la faute à un système de contres trop efficace et à des remèdes trop faciles à trouver et à faire évoluer.
Malgré cela, on s'amuse bien, plus que dans certains anciens AC où la seule solution dépassés cinq ennemis était la fuite.


Mais la plus grande nouveauté en terme de gameplay est bien sûr l'ajout du grappin qui en aura fait hurler plus d'un mais qui s'avère indispensable si on ne veut pas passer son temps à grimper puis descendre puis grimper et descendre sans fin les immeubles trop espacés de Londres. Il aurait été stupide de coller des cordes entre chaque building. Seul bémol : si j'avais été game designer, j'aurais empêché l'utilisation du grappin dans certaines missions pour corser un peu les choses. Il s'avère parfois bien trop simple d'échapper à ses poursuivants en allant se réfugier sur un toît très élevé.


De manière général, j'ai beaucoup apprécié ce nouvel opus qui apporte son lot (subtile oui) de nouveautés et comportait bien moins de bugs que son grand frère (mention spéciale tout de même au dandy collé dans un mur sur le toît de Camden Town, j'aimerais bien savoir comment il est arrivé là).
L'avantage quand on aime AC, c'est qu'on est sûr de voir le prochain arriver rapidement. J'espère seulement que les missions principales du prochain volet seront plus intéressantes, avoir un scénario plus travaillé et une difficulté accrue.


Si vous n'êtes pas fan d'Assassin's Creed, passez votre chemin car le renouveau de la série n'est pas encore arrivé. Mais si comme moi, l'occasion de découvrir une ville tout en réduisant drastiquement sa population à coup de canne vous enthousiasme, foncez !

Créée

le 16 déc. 2015

Critique lue 281 fois

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Skoua

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