Enfin, je me lance à la découverte de Symphony of the Night, l’épisode le plus apprécié de la saga Castlevania, sur PSX ! Je suis normalement assez client du genre metroidvania (j’ai fait tous les Metroid) mais je suis encore novice en ce qui concerne les Castlevania, il va falloir que je me rattrape ! Mais hélas, après près d’une dizaine d’heure de jeu, j’avoue ne pas avoir été emballé plus que ça par cet épisode, qui a quand même pas de mal de défauts qui ne passent plus aujourd’hui. Explications.
Dès le début, je n’étais pas perdu, je suis plutôt familier avec les découvertes de map en 2D, mais j’ai été surpris par le système de progression type RPG (avec niveaux et points d’expériences), qui rajoutent une touche d’originalité au genre. La maniabilité est très bonne et le personnage se contrôle parfaitement, le gameplay est plutôt complet – avec tout un tas de sorts à utiliser, des équipements à porter pour améliorer ses stats, des objets d’aide à acheter, des compétences à récupérer (j’ai adoré la transformation en brume ou en chauve-souris !). Mais assez rapidement, le gros défaut du jeu m’est apparu : la construction et la progression générale est dans l’ensemble assez mal pensée, et le jeu souffre d’un gros problème d’équilibrage. Il m’est arrivé fréquemment de galérer comme un porc sur un boss (tout ça pour juste gagner un équipement minable) et de rouler sur un autre boss quelques minutes plus tard.
Un des points forts réputés du jeu, c’est la présence d’une deuxième map, qui est en fait le château de base, mais à l’envers (avec le sol en haut et le plafond à nos pieds). Effectivement, l’idée est très rigolote et c’est amusant de redécouvrir la map avec tout dans l’autre sens – un peu comme si on marchait sur le plafond ! Mais le problème, c’est que 1) l’accès à cette deuxième map est quand même très caché, il fallait récupérer un équipement qui permet de traverser les piques, puis récupérer deux accessoires, puis porter ces deux accessoires à un endroit précis, puis récupérer des lunettes spéciales à porter lors du « faux » dernier boss, le tout sans indications claires - moi, je n’aurais jamais deviné tout ça sans consulter de soluce en ligne. Et 2) une fois la surprise passée, la deuxième map n’est pas très passionnante à parcourir, elle consiste principalement à enchainer des combats de salle en salle jusqu’à arriver au « vrai » boss final (perso j’en ai eu marre avant d’aller au bout).
Côté réalisation, il est indéniable que les graphismes 2D sont toujours aussi beau et n’ont pas pris une ride ! Le château est riche en détail, le style gothique est particulièrement réussi, vraiment on s’y croirait. En revanche, la bande-son tonitruante a fini par me saouler.
Un jeu indéniablement culte et pour lequel j’ai beaucoup de respect, d’où le 7/10. Mais à titre de comparaison : le jeu est sorti en 1997, soit 3 ans après Super Metroid sur Super Nintendo, mais ce dernier a quand même beaucoup mieux vieilli, est mieux équilibré et propose des compétences et des phases de jeu plus intéressantes. J’avoue même m’être plus amusé sur Castlevania IV (pourtant d’un style totalement différent et beaucoup plus classique), sorti sur Super Nintendo, que sur celui-là. Je suis quand même content de cette découverte, et il ne me reste plus qu’à découvrir les suites sur GBA, en espérant qu’elles corrigent les problèmes évoqués ici !