Le 1er truc qui frappe en jouant à Celeste, c'est la qualité des contrôles. C'est précis, rapide et satisfaisant. Rien de compliqué mais c'est solide. Il faudra tout de même choisir entre le confort du stick ou la précision de la croix directionnelle, car le 1er m'a fait pas mal de dashes verticaux quand je voulais aller en diagonale.
L'ambiance et les musiques sont excellentes, alors que le style est sympathique sans plus. Par contre le level design est très bon. Il est varié et intuitif : c'est souvent possible d'improviser en sautant (mais on peut aussi prendre son temps en bas de chaque écran).
Le sous texte est intéressant, original et bien amené. Celeste utilise très bien le gameplay pour servir son histoire et c'est assez rare dans le jeu vidéo pour le souligner. Les personnages sont attachants et tout l'univers de Celeste vous pousse à garder espoir et à perséverer. Il existe plein de petites mécaniques comme le Coyote Time et autres qui rendent les déplacements plus permissifs, ce qui est très plaisant.
La courbe de difficulté est aussi bonne et le jeu est rarement frustrant. Les morts sont nombreuses (679 pour atteindre le sommet en ramassant 50 fraises) mais le respawn est assez rapide et le système de tableau les rend peu punitives, toujours dans l'idée de soutenir le joueur face à l'adversité. On notera le sentiment de maîtrise grisant quand on commence par galérer pour finir par enchaîner chaque écran.
Pour les défauts, je trouve certains éléments de décor qui se confondent avec les plateformes (surtout dans les premiers niveaux), l'impossibilité de différencier un vide d'un passage à plusieurs moments, et des passages parfois trop labyrinthiques : on rate des tableaux intéressants du jeu et on y va un peu trop au hasard.
Pas long (5h), Celeste propose énormément de niveaux bonus et bien corsés avec les faces B et C de chaque monde, ainsi qu'un DLC gratuit avec des niveaux encore plus éprouvants et une durée de vie qui devient plus qu'honnête.