Pour le sixième opus de la série, Sid remanie en profondeur son jeu fétiche. Déjà au niveau des graphismes qui n’ont pas fait l’unanimité, le changement est flagrant. Un petit temps d’adaptation s’avère nécessaire mais c’est du bon boulot ! Zoom puissant, gestion clair du terrain et des villes. Vu le nombre d’informations disponibles sur la carte, c’est même presque un exploit de rester aussi lisible. Ensuite, même si la trame principale reste la même – Faire évoluer votre civilisation de l’âge de pierre jusqu’à la conquête spatiale – les mécaniques du jeu sont très novatrices avec par exemple les villes qui s’étendent maintenant sur plusieurs hexagones ou les ouvriers qui disparaissent après quelques travaux, Il faut réapprendre à jouer et oublier les vieilles habitudes. Evolution mais pas révolution, Civ VI est excellent et d’ailleurs j’ai dépassé les deux cent heures de jeu sans me lasser. Sid Meier est toujours un dieu.