C&C 3 nous plonge dans la troisième guerre du tibérium, ce mystérieux cristal d’origine extra-terrestre ayant, depuis l’Italie, contaminé le monde et pour lequel se déchire le GDI et le Nod.
Reposant toujours sur la même mécanique que la série des C&C et son dérivé C&C : Red Alert, C&C 3 nous plonge dans l’une des deux factions : soit le GDI, groupement assurant la sécurité des populations et la liberté dans le monde libre des zones bleues (et tout et tout), soit le Nod, chapeauté par le charismatique Kaine (qui n’en finit plus de faire croire à sa mort), qui gouverne les populations des zones jaunes délaissées par le GDI. Concrètement, on a d’un côté de grosses unités, et de l’autre des technologies furtives. On collecte le tibérium, on construit des bâtiments qui permettront de créer une armée, et on envoi celle-ci sur la base adverse. Donc, pas une grosse découverte. La nouveauté de cet opus, c’est l’apparition d’une troisième faction, les Scrins, soit les extra-terrestres ayant envoyé le tibérium sur Terre. On va donc avoir une légère complexification des rapports de force, le GDI voulant détruire les envahisseurs tandis que le Nod veut se servir d’eux. D’où des missions où il faudra par exemple empêcher le GDI de détruire les infrastructures Scrins, tout en ne s’approchant pas trop de ceux-ci, puisqu’ils ne voient guère la différence entre les deux factions. La campagne, justement, parlons-en : elle comporte une quinzaine de missions par factions principales, plus quatre pour les Scrins (un peu dommage, mais bon). Plutôt bien faites, leurs objectifs variant de la protection d’un site à la destruction d’un bâtiment en particulier en mode infiltration, en passant par la classique mission de rasage de base ennemi.
Le jeu est graphiquement assez beau, avec de jolis intermèdes bien entendu fort kitch! Les unités ont par contre bien changées: l'infanterie, par exemple, n'est plus recrutée par unité mais par groupe, ce qui est assez déstablisant au début. Puis on réalise que, comme d'habitude (surtout quand on joue le GDI), on va tout miser sur les blindés.
En résumé, le jeu est bon et plaisant, mais ce qui fait réellement son charme, c’est sa trame scénaristique, ses breffings joués par de vrais acteurs (on retrouver d’ailleurs quelques têtes connues comme Saywer de Lost ou Cameron de Dr House, et même Lando Calrissian de Star Wars), ses histoires tordues… Même si le jeu en lui même est bon, ça n’est pas que pour lui que l’on vient à C&C3, mais pour tout ce qu’il y a autour.