Crazy Taxi sorti en 2000 sur PS2, adapté d'un jeu d'arcade n'aura pas su me convaincre malgré sa bonne bande son.
L'erreur ô combien grave de ma part étant certainement d'avoir acheté ce jeu plus de deux ans après sa sortie où j'avais déjà était gavé de jeu de course d'arcade.
Si Destruction Derby 2 mais surtout Need For Speed 4 avait explosé ma lentille PS1, Burnout et même GTA III avaient tôt fait d'user celle de ma PS2. Ouep, GTA III ,où on passe une grande partie du temps en caisse et où on peut même gagner de la tune en faisant... Le taxi dans un open world.
Compliqué pour Crazy Taxi d'arriver sur ma PS2 dans ces conditions.
Mais quel iconoclaste! Quel nigaud ! Quel crétin des Alpes ! Quel ignare qui ose comparer le fun de Crazy Taxi avec un jeu d'action en monde ouvert tel que GTA III. Ben à quoi pouvons-nous comparer dans ce cas là? Une œuvre est unique que lorsqu'elle sait reprendre les codes de ses comparses pour se les approprier, les réinventer et les magnifier. C'est de là qu'une œuvre nous marque.
Pour Crazy Taxi on a donc un jeu de voiture (Gran Turismo), très arcade (plutôt Need For Speed), dans un monde ouvert (GTA III) où on joue les taxi. Dommage que GTA III ait inclut cette fonctionnalité dans un mini jeu.
Mais c'est pas les même sensations bachi-bouzouk!
Ben si je veux une sensation de vitesse, je lance Burnout.
Si je veux une sensation de réalisme, je lance Gran Turismo.
Si je veux de la conduite bancale 100% fun, GTA III remplit parfaitement le cahier des charges même si cela reste dans un autre style. Pis la conduite Crazy Taxi n'a rien de folichon.
Les graphismes sans être totalement hideux ne sont pas géniaux.
La durée de vie est courte.
Au final que de dire de Crazy Taxi tellement il aura peu user la lentille de ma PS2 et c'est certainement ce qu'il aura fait de mieux.
J'avais plutôt l'impression de jouer à une grosse démo plutôt qu'un vrai jeu.
Bref, je n'ai pas vraiment compris la hype et après 2-3 soirée, j'ai abandonné ce jeu.