Voir Night City et mourir

Rythmé, généreux, addictif.

Comment décrire l'effet grisant des premières heures dans Night City ? Le boulot que ces mecs ont tombé c'est juste fou. C'est un rêve de gamin qui se réalise. Ville immense, gigantesque, tentaculaire, gorgée de vie et de dangers, avec ses quartiers distincts, aux ambiances travaillées, truffés de détails, de personnalité, de passages secrets et de zones cachées, de missions diverses et variées, d'easter eggs et de plein de trucs à découvrir ...

Et c'est quand on parvient à lâcher le rythme soutenu de la trame principale (ou le jeu en général) qu'on goûte pleinement à la proposition : un univers futuriste aux petits oignons, une merveille de travail d'orfèvre, Night City même, la ville, c'est mon vrai coup de cœur (de foudre) dans ce jeu.

Pour le reste, l'histoire est plutôt pas mal et les quêtes annexes bien foutues, les interactions avec les PNJ (si on prend le temps de les développer) ont aussi leurs lots de grands moments et de bonnes surprises (alors je ne parle pas des pnjs lamdbas dans la rue, même si ce point là c'est également amélioré avec les mises à jour).

De manière plus globale c'est la générosité du jeu qui fait plaisir, son contenu gargantuesque, son level design au top.

Il y a évidemment des petites ombres au tableau, mais franchement je n'ai pas envie d'en parler, ce serait mesquin après la façon dont j'ai été servi.

Le must à mon goût, mon vrai plaisir de gamer, réside dans la simple déambulation : j'ai passé autant d'heures à faire le touriste, à pied ou a moto, qu'à suivre l'histoire, et ces deux activités se sont vraiment nourries l'une de l'autre.

Exploration : 10

Graphisme : 9

Histoire : 8

Immersion : 10

Monde ouvert : 10