Lifting à Lordran
Réclamé par une cohorte de fan souhaitant voir débarquer le phénomène Souls sur leur bécane de nantis, Dark Souls premier du nom a fait une entrée fracassante dans un catalogue Steam qui manquait...
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le 28 mai 2018
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Bon, je pensais pas refaire de critique un jour, mais vu l'expérience qu'a été ce jeu, je suis obligé d'en parler, Parce que outre le fait que le jeu soit évidemment difficile, j'ai quand même eu droit à un reset de sauvegarde (ma partie n'a pas été effacée, mais j'étais ramené au début de l'histoire, avec mon équipement et mon inventaire et tout le reste, un vrai mystère.). Donc vraiment, il faut que je parle un peu de ce jeu.
Alors avant toute chose, quelques précisions :
- Je n'ai jamais joué à un souls like avant, celui-ci est mon premier (autant commencer par le commencement
- J'ai joué un Chevalier, au corps à corps donc. mon build était orienté vitalité et endurance. j'étais donc particulièrement résistant
- Sur les 26 boss disponibles dans le jeu, il y en a 3 que je n'ai pas fait
Ce qu'il y a de réellement génial avec Dark Souls, c'est qu'on se voit évoluer beaucoup plus que sur n'importe quel jeu. Parce qu'en fait la difficulté qu'on attribue au jeu, je pense qu'elle vient surtout du début du jeu (disons les 10 premières heures), parce que c'est au moins le temps qu'il faut pour prendre en main la maniabilité du personnage. A ce niveau là, c'est assez particulier. au début, on a l'impression de contrôler un 33 tonnes, donc forcément, au début, on fait un peu pitié, mais déjà le simple fait de voir qu'on arrive à s'habituer à cette maniabilité, c'est un premier défi qu'on relève, et c'est déjà très gratifiant.
Le deuxième défi (qui prend plus ou moins de temps selon le type de joueur que vous êtes), ça va être de se mettre dans l'état d'esprit nécessaire au jeu, c'est-à-dire apprendre à être patient. Il va falloir apprendre à explorer chaque chemin des différentes zones pour trouver un raccourci ou un objet décisif, il va falloir apprendre à jouer la prudence face aux différents boss, apprendre à lire leur paternes, etc.
Ces deux défis font que la première moitié du jeu sera un véritable plaisir. Ca sera quelques dizaines d'heure d'apprentissage et de découverte, mais aussi de difficulté, mais on en sera récompensé. ça sera dans ces moments la que réussir à dompter le gameplay du jeu ou réussir à tuer un boss après avoir appris ses paternes sera réellement gratifiant. tout cela dure environ jusqu'au boss qui marque la moitié du jeu (Ornstein et Smough pour les connaisseurs). mais une fois ce boss passé, c'est la qu'apparait de mon côté une petite réserve vis-à-vis de la difficulté, parce que à partir de la, on a l'impression que les développeurs avaient compris que les joueurs auraient réussi à maitriser le gameplay et le level design, et qu'ils ont décidé de faire reposer la difficultés sur autres choses. c'est la qu'apparait ce qu'on pourrait voir comme des injustices, c'est à dire des zones ou la difficulté repose sur un Malus qui vous affecte sur l'entièreté de la zone, ou alors des zones peuplés d'ennemis qui semblent plus forts que le boss de fin.
Je pense notamment à deux zones :
- les Ruines de la Nouvelle Londo, ou la difficulté viens du fait que la moitié des ennemis qui peuplent la zone soient des fantômes que vous ne pouvez pas tuer sans une arme maudite. ces fantômes font beaucoup de dégâts, et on la capacité de se cacher dans les murs, les plafonds, et même le sol. et cerise sur le gâteau : il n'y a aucun feu dans cette zone (feu = point de sauvegarde). Pourtant, le boss est simple. il suffit de courir pour se coller contre lui, le marteler de coup, et vous avez gagné.
- le Tombeau des Géants, particulièrement horrible. ici, la difficulté est double. la zone est entièrement peuplé de Squelette qui réapparaissent immédiatement si vous ne les tuez pas avec une arme divine, et surtout la zone est entièrement plongée dans le noir. Pourtant, la encore, le boss est particulièrement simple pour une seule raison : si vous vous collez face à lui, il sera incapable de vous toucher (sauf avec son attaque de zone).
Bref, ces exemples ne sont la que pour répéter un problème qui a déjà été pointé par d'autres personnes : la difficulté du jeu est assez inégale, et c'est dommage, parce que parfois, le fait de passer une zone horriblement dur pour tomber sur un boss facile, ou au contraire l'inverse, peu créer une frustration qui peut gâcher le plaisir de la victoire.
Cependant, ça reste à mes yeux le seul défauts de Dark souls, et il n'est d'ailleurs pas si terrible, puisque à défaut d'être tous difficiles ou intéressants, tous les boss possèdent une ambiance unique. Et si comme moi, vous vous intéressez au lore (ce que je vous recommande pour ce jeu en tout cas) chaque boss sera agréable à rencontrer.
Tout le reste du jeu est une réussite absolue, mais l'élément qui marque le plus ça reste son level design. le monde n'est pas ouvert, mais toute les zones se répondent entre elles, on trouve des raccourcis entre les zones, ce qui fait que plus on avance dans le jeu, plus les voyages deviennent "faciles", et la encore, c'est particulièrement gratifiant. qui plus est, toute les zones sont belles (sauf le marécage. je te hais, marécage), et leur design raconte réellement quelque chose, elles participent à ce qui est pour moi la plus grande réussite de ce jeu : le dialogue entre le jeu et son lore. Je l'ignorais quand je me suis lancé dans le jeu, mais Dark Souls possède un lore absolument splendide. mais la ou le jeu est génial, c'est que le jeu ne se contente pas de raconter son lore via des PNJ ou des livres disposés sur la carte (comme le ferait Diablo III par exemple), mais il raconte son univers via les décors, les descriptions des objets, et aussi via certains rares (très rares) Pnj qui nous donnent quelques informations. et la encore, c'est un véritable plaisir, parce que explorer et chercher les différents objets à un intérêt, et ça rend le tout encore plus gratifiant (En fait si je devais résumer le jeu en 1 mot, ça serait gratifiant). c'est vraiment agréable que l'exploration soit récompensée par une meilleure compréhension de l'histoire et de l'univers.
Bref, Malgré ma sauvegarde remise à zéro, j'ai dévoré ce jeu sans modération. Voir un jeu dont tout les aspects récompensent les efforts du joueurs, que ça soit avec des éléments de l'histoire ou avec de la facilité pour parcourir la carte, c'est juste splendide. On ressent plus que nulle part ailleurs la progression de notre personnage (et par extension la notre), puisque au fur et à mesure que le jeu passe, on comprend de mieux en mieux les enjeux de ce monde, on parcours la carte avec de plus en plus d'aisance, et on affronte de plus en plus de difficultés, aussi injustes puissent-elles être. et la réussite du jeu c'est ça : qu'importe les sauvegardes remises à zéro ou les injustices du jeu : on en veut toujours plus, on veut continuer de progresser.
Et pour finir, un petit classement de mes boss préférés :
- 1 : Artorias (DLC).
- 2 : Ornstein et Smough.
- 3 : Sif.
- 4 : Manus (DLC).
- 5 : Papillon du clair de lune.
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Créée
le 11 déc. 2021
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