Les amoureux de Tolkien et des Royaumes oubliés seront ici en terrain connu : portes, donjons, monstres et trésors, voilà l’ADN de "Darkest Dungeon" avec une nouvelle variable : la peur. Tout commence par un héritage Vous voilà le nouveau propriétaire d’un manoir maudit entouré d’un hameau désolé qu’il faudra gérer au fil de l’aventure. Dans le château délabré, vous faites la découverte d’une porte très ancienne, sans doute l’entrée des enfers, la source du mal. Le village servira alors de camp de base pour lancer, inlassablement, des expéditions dans ces donjons lugubres remplis d’un bestiaire d’une rare diversité. Mais pour le vaincre, il faudra composer une véritable guilde de mercenaires pour, semaine après semaine, couloir après couloir, salle après salle, affronter des hordes de créatures démoniaques. La patte graphique sombre et rougeoyante est superbe, patine parfaite pour cet univers moyenâgeux et fantastique Les combats au tour par tour, eux, sont sans concession, une difficulté qui tient à la fois du hasard, comme un jet de dés dans Donjons et Dragons, mais aussi de votre soin dans les préparatifs et de votre sens tactique. Et il en faudra. Beaucoup. La grande nouveauté, c’est que Darkest Dungeon introduit la peur, chaque héros ayant une jauge de santé mentale. Stress, panique, paranoïa voire crise cardiaque, la frousse, ennemi du courage, suinte partout. Au retour des braves, il faudra soigner les plaies des corps et des âmes, afin de renvoyer dans les catacombes, ces combattants humains, trop humain.